Margaret D. Clarendon
Messages : 100 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: La véritable princesse héritière, Margaret Lucy Dragonneau Clarendon Ven 17 Mai - 22:28 | |
| © rpgrater |
| Nom :Clarendon, Née Dragonneau; Prénom Margaret Lucy; Âge : 28 ans ; Date de naissance: 20 Janvier 1995; Métier : Historienne de la Magie ; Ancienne maison : Poufsouffle; Pureté de sang Pur; Baguette magique:12 pouces, cheveux de licorne, bois de cerisier; Fatigué à la fin de deux shifts, le jeune homme se rendit au pub gaélique le plus proche, appela son ami, et prit un scotch bien vieillit en attendant. Charlie arriva, avec au bras Joanna, sa copine. Les deux vinrent donner une tape sur l'épaule de Francis, sachant très bien que son entreprise de payer les cinquante mille livres par années pour aller à Oxford en travaillant à un petit café et comme commis d'accueil au musée des beaux-arts n'était pas facile et surtout pas reposante. Ils étaient venus tard dans la nuit, se mettant hors chemin pour venir lui tenir compagnie, ce navré qui bossait comme un fou.
- J'ai invité mon amie, Maggy à venir. Comme toi, elle travaille sans arrêt et a besoin d'un peu de temps de loisir !
Francis hocha de la tête, fatigué et continua de boire son scotch, chaque gorgée lui apportant de plus en plus de confort et de chaleur. Charlie, pourtant, questionna Jo sur son amie.
-Maggy Dragonneau?
-Oui c'est ça, très cher. Elle étudiait encore, cette pauvre enfant, en plein milieu de juillet.
- Maggy Dragonneau, avec les cheveux blonds, le visage un peu plat? Petit menton pointu?
-Oui c'est ça ! Est-ce que vous vous êtes déjà rencontrés? Il me semblait que non, mais bon, si tu le dis !
-Oui. Je la connais d'avant toi.
Une longue chevelure blonde fit son apparition dans le bar, suivie de trois ou quatre sacs, portés en bandouillère. Un peu maladroitement, Maggy atterrit sur une chaise, à leur table. Elle embrassa chaudement Jo et fit un sourire espiègle à Charlie. Francis était un peu dans les vapes et ne l'avait pas vu arriver. Son parfum, délicat et fleurit, vint lui titiller les narines et l'incita à lever les yeux. Ceux-ci fixèrent leur proie avec plaisir.Une jeune fille tout à fait magnifique était assise devant lui, laissant son rire cristallin sonner dans ses oreilles. Elle riait pourquoi? Peut-être la gêne. Mais aussitôt qu'elle sentit son regard sur elle, elle le fixa avec un regard brillant et lui tendit une petite main raffinée. La prenant pour la serrer, Francis se dit que cette fille avait l'air de n'avoir jamais travaillé manuellement de toute sa vie. Ce n'était pas étonnant pour lui, s'imaginant qu'une princesse comme elle ne devrait jamais rien toucher de sale ou de pénible ou de grotesque qui ruinait les mains et arrachait la peau des doigts.
-Francis Clarendon, enchanté.
Il avait dit ça comme dans un rêve. Un peu plus et il lui aurait baisé la main. Elle sentit cette attention affective et ria de plus belle, embarrassée quelque peu.
-Margaret Dragonneau, pareillement charmée.
Les deux jeunes gens se regardèrent tendrement, se courtisant des yeux pour le restant de la soirée. Au départ, ils partirent de leur côté, tandis que Charlie et Joanna les regardèrent partir, contents de leur coup.
-Tu crois que ça va durer?
-Pourquoi pas?
-Tant mieux alors. Mais dis, comment tu connais Maggy encore?
-Nous sommes allés à la même école secondaire. Nous étions tous les deux préfets en chef.
-Ah bon. Tu étais un préfet toi? Quelle drôle d'idée !
Caractère : Francis et Charlie étaient assis sur un canapé, buvant une bierre, en attendant l'arrivée de l'année scolaire. Le silence qui régnait entre eux jusqu'à présent était remplit d'un bourdonnement excité, puisqu'ils étaient assis pour se parler et qu'évidemment, ce qu'ils voulaient se dire était très important et nécessitait beaucoup de temps de réflexion avant d'être dit. Charlie attendait que son ami ouvre la bouche pour émettre un son, patient et à l'aise. Francis n'était pas très bavard parfois, et ça lui prenait ses moments de silence. Tout d'un coup, soudainement, celui-ci releva la tête et se mit en mode "je parle". Charlie trouvait cela drôle mais réprima son rire amusé.
- Charles, je voulais te parler de quelque chose, bien évidemment. Ce n'est pas vraiment pour ton approbation que je te vais te dire tout ceci, mais bien pour t'informer de la chose, car tu es quand même un bon ami. Tu vois, même si ça fait qu'un mois que je la connais, j'aimerais épouser Margaret. Je m'attendais à ce regard ahuri que tu me donnes, mais laisse moi le temps de terminer. Avec elle, tout va mieux. À notre première rencontre, j'ai été attiré envers elle, sa beauté angélique qui rayonnait me mit presque en trans. Mais au fur et à mesure que j'ai apprit à la connaître, sa beauté n'a fait qu'augmentée. C'est une fille tellement pétillante de joie, qui sourit lorsque chaque occasion se présente. Elle est studieuse, passionnée par ce qu'elle fait, aimante, chaleureuse et agréable. Mais elle n'a pas cette personnalité "optimiste" sans double facette, qui m'énerve largement d'habitude. Elle ne l'a pas facile, coupée de sa famille, vivant toute seule depuis l'âge de dix-sept ans. Cela lui a donné de l'expérience de vie et elle a du chien assez pour nous deux. Mais plus important: je l'aime et je crois bien qu'elle m'aime aussi. Ce n'est pas cet amour adolescent que j'ai ressenti pour d'autres filles, C'est un amour mature. Je veux la marier. Je veux qu'on aille des enfants ensemble, qu'on s'achète une petite maison en campagne ou à la ville. Qu'on aille un jardin. Qu'on se réveille à côté de l'autre tous les matins et se dire bonjour comme si c'était toujours la première fois. Tu comprends?
Charles avait affiché une expression noire, dès que son ami avait dit qu'il voulait épousé Maggy. Non, Charles n'était pas jaloux. Non. Mais il savait. Il savait ce que Maggy était. Il savait surtout ce que sa famille était. il aimait Francis, de tout son coeur. ils avaient étudié côte à côte pendant presque sept ans. Il ne voulait pas le voir mort dans une fosse parce qu'Hélios Dragonneau ait apprit qu'il veuille marier sa fille. Dans sa tête, il délibérait à tout vitesse, se demandant si ce serait judicieux de tout dévoiler à Francis. Est-ce que Margaret le tuerait? Possiblement. Mais avant tout, c'était pour Francis.
- Francis, je suis ravit que tu aies trouver quelqu'un. Margaret est en effet, génialissime. Mais elle ne t'a pas tout dit. Je ne t'ai pas tout dit. Et dieu ! Tu ne vas pas me croire !
Francis s'attendait au pire: Charlie lui dévoilerait que lui et Margaret sont déjà mariés secrètement. Mais non. Attendons la suite. Ça ne peut pas être cela.
- Francis, nous avions tous les deux étudié la médecine, n'est-ce pas? Mais pendant toutes ses années que nous étions amis, es-tu venu une seule fois chez moi? Moi je suis allée jusu'au Wisconsin rencontrer ta famille, mais toi, est-ce que tu es venu une seule fois à Radcliffe rencontrer ma famille? Non, jamais. Je ne t'ai jamais invité. Parce que ma famille, elle est différente. Je suis différent. Presque personne ne le sait, mais sur terre, deux mondes complètement différents cohabitent ensemble. Tu appartiens à un de ces mondes, Joanna aussi. Mais Margaret et moi, nous appartenons à l'autre. Celui des sorciers et de la magie. Je ne niaise pas, c'est très vrai. Regarde.
Il sortit sa baguette magique et fit léviter la caisse de bière. Francis, abasourdit, n'était pas capable d'émettre un son.
-Nous cohabitons paisiblement et le Premier Ministre le sait, mais parfois, des accidents arrivent dans notre monde et ceux-ci répercutent dans le vôtre [...].
Après cette longue explication et de nombreuses démonstrations, Francis avait été persuadé.
-Mais, Maggy?... Je ne la connais donc pas.
-Non ! Pas du tout ! Tu la connais comme pas un autre. Mais tu ne savais pas qu'elle était sorcière, voilà pourquoi je te l'ai dit. Mais à part cela, c'est la même personne. Elle adore cuisiner, les fleurs, étudier, tout ! Comme tu me l'as si bien expliqué plutôt. Parle-lui de cela. Je vais lui dire que je t'ai tout dit. Après ça tu pourras la demander en mariage, si tu en as encore envie.
|
L'Histoire Minimum 30 lignes |
On vous a raconté comment Francis voyait et percevait Margaret. Francis c'est son époux, si vous ne le saviez pas. Oui, ils se sont parlés de qui elle était vraiment, comment cela ne changeait rien au fait qu'ils s'aimaient éperdument et oui, ils se sont mariés. Un peu moins d'un an plus tard ils accueillirent Lawrence, petit sorcier en devenir. Il a maintenant quatre ans, adorable comme tout, reflétant tout l'amour qui règne au sein de leur petite famille. Margaret le regarde souvent jouer tout seul dans un coin et se demande si jamais elle lui racontera son histoire. Elle s'auto-évalue souvent, étant d'une nature méticuleuse, se comparant à qui elle était avant. Avant de s'être enfuie, avant d'avoir rencontré son mari, avant d'avoir eu son enfant. Laurie lui demanderait sûrement un jour, lorsqu'il aurait neuf ou dix ans, parce que c'était déjà évident qu'il était curieux. Que lui dirait-elle?
"Tu sais mon shultz préférouillé, j'ai eu une très bonne maman. Je ne me souviens pas beaucoup d'elle, j'étais trop petite. Mais je crois qu'elle m'a jeté un sort, pour que je puisse à jamais garder son visage frais dans ma mémoire. Je la vois, dans mes pensées, et je me souviens à quel point elle m'aimait et cela me fait chaud au coeur. Mais elle est morte, lorsque j'étais encore un bébé. Comment est-elle morte? Et bien, c'est en donnant naissance à un autre bébé. Tu sais, c'est très difficile donner la vie à un autre être et parfois, ça peut tuer. Le bébé? C'était Esther. Esther c'est ma soeur. Mais je ne lui parle plus."
Le récit prendrait un tournant dramatique et elle ne saurait plus quoi dire. Pourquoi ne parlait-elle pas à sa soeur? Parce qu'elle n'était pas sous le joug de leur père mais s'efforçait de l'être. Cela, Margaret ne le comprendrait jamais. Son père, pourrait-elle en parler à son fils?
"Mon papa, il n'était pas content que je sois une fille."
Elle ne serait pas capable de dire autre chose. Pas à Lawrence, pas à dix ans. Il faudrait qu'il soit plus vieux. Peut-être quatorze ou quinze. Ce serait mieux.
"Hélios Dragonneau est un homme très influent dans le monde politique, mais je ne suis pas et je n'ai jamais été d'accord avec ses actions, autant dans le secteur publique que privé. À la maison, il était méchant avec moi et Esther. Si il ne passait pas tout son temps à nous ignorer, il nous parlait qu'avec un petit sortilège pour nous punir. Il n'était presque jamais à la maison et lorsqu'il l'était, je me cachais, je me dissimulais. Esther elle, essayait de l'approcher mais en vain. Il ne nous aimait pas."
Elle savait que ce serait difficile de dire à son fils que l'amour parental n'était pas toujours à prendre pour acquis. Mais à quatorze ans, il comprendrait.
"Lorsque j'avais dix ans, il se remaria avec une adolescente qui venait juste de sortir de Poudlard. Elle aurait pu être ma soeur. Elle nous détestait, moi et Esther. Nous la détestions aussi. Elle n'aimait pas notre père. Cela m'indifférait, me frustrait peut-être un peu, mais cela brisa le coeur d'Esther. Elle qui l'aimait tellement, notre père, malgré tout, se voyait remplacée par une pimbêche sans coeur, froide et perçante. Sous peu, elle tomba enceinte et naquit alors Jacob, mon demi-frère. J'ai essayé, au début, de l'aimer un petit peu. C'était un enfant après tout. Je l'étais aussi. Mais avant que je puisse le sauver de la tyrannie de ses parents, je fut envoyée à Poudlard."
Là, elle sourirait. Parce que c'était le début du changement en elle. Sa libération, comme tant d'autres enfants qui ont eu leur enfance gâchée.
" Nous pratiquons de la magie, toi et moi. Mais Poudlard, c'est encore plus magique que ce que nous pouvons faire. Il y a tellement d'amour qui règne là bas, d'amitié, de bonheur que tout resplendit et scintille. Tu le sais, tu y étudies. Je t'ai déjà dit que je fus envoyée à Poufsouffle."
Margaret savait qu'à ce moment du récit, Francis lui couperait la parole pour pouvoir dire: "Ce n'est pas étonnant ! C'est où tous les fous qui travaillent tout le temps vont ! Moi aussi j'y serais allé !" Il disait tout le temps ça, alors dans dix ans, Margaret ne pensait pas qu'il allait oublier ces quelques phrases comiques.
"Après et bien, j'ai grandit, mes idées ont évoluées, j'ai commencer à comprendre beaucoup de choses. La première de ces choses, c'était que je n'avais rien de plus à faire dans le manoir familial après ma graduation de Poudlard. Je suis donc partie, dans la nuit, comme une voleuse. Une voleuse qui reprenait ce qu'on lui avait premièrement enlevé: sa liberté. J'étais sortie de ma cage, mais seule. Je ne savais plus où aller, où habiter. Je n'avais pas beaucoup d'argent et jamais mon père ne m'aurait aidé. Même si je crois que je lui ai fait plaisir, de disparaître ainsi de sa vie. Il ne restait plus qu'Esther qui devait s'évaporer et enfin, il aurait la paix avec ses trois petits héritiers. Oh, parce qu'après Jacob, il y a eu Artémis et Philipp. Des trois, Philipp était celui que je préférais."
Peut-être que lorsque son fils sera adolescent, Margaret aurait reprit contact avec son demi-frère. C'était celui auquel elle se sentait la plus proche et si jamais elle devait se retourner vers sa famille, c'est à lui qu'elle irait.
"Jacob, il était bien, mais je ne l'ai pas très bien connu. Je n'avais rien contre lui, jusqu'à ce qu'il se mette sous le joug de notre père. Il l'obéit au doigt et à l'oeil, comme un chie à son maître, sans pourtant en être plus heureux. Je ne comprends pas cela. Lui et Esther se mettent ou se veulent tous deux dans une position exécrable qui ne leur apportera aucune joie. Il faut toujours rechercher la joie, Lawrence. Sinon, nous perdons une partie de nous même. Tout le monde cherche la joie. Pour revenir à nos petits moutons, Artémis elle, est détestable. Elle, elle est heureuse de suivre pas sur pas le chemin qu'emprunte mon père. Elle joue le rôle parfait de la princesse qui empoisonne le monde de tous ceux qui la touche. Philipp, en revanche, est doux, facilement influençable, mais il a un bon coeur. J'aimerais le voir plus souvent."
Cette dernière phrase s'appliquait au présent. Maggy souffrait un peu de ne pas avoir une famille, un entourage. Bien sûr, Francis avait son frère, Julian, mais celui-ci vivait à New York et leurs parents vivaient au Wisconsin. Ils n'avaient que leur petite famille, aidée et soutenue par des amis, comme Charlie et Joanna, qui n'étaient jamais trop loin.
"Qu'est-ce que j'ai fais? Je suis allée chez un ami. Charlie. C'était mon meilleur ami à Poudlard. Il m'accueillit en secret, au début. Ses parents ne pouvaient pas savoir, parce qu'ils étaient les amis de ma famille. Mais ils m'ont vite découvert. Pourtant, ils m'ont gardée auprès d'eux, peut-être comme une garantie à notre père, pour pas que j'aille faire quelque chose de stupide. Je savais qu'au fond, ils espéraient que j'épouse leur fils, qui était un sang pur aussi. Mais lui aussi était dégoûté de l'attitude des familles au sang pur. Tous deux, nous sommes partis habiter à Oxford, moi en tant qu'historienne indépendante de la magie, lui en tant qu'auror incognito parmi les moldus. Il a étudié en médecine moldue, afin de bien accomplir sa tâche. De toute sa scolarité moldue, il n'y a jamais eu que Francis et éventuellement Joanna qui ont su qui il était vraiment. Et moi bien sûr. Après, j'ai rencontré ton père et là, tout est devenu plus simple. Nous nous sommes mariés très vite, quelques mois après s'être rencontrés et bientôt, tu étais en route. Mon père était furieux, bien sûr, mais trop loin pour faire quoique ce soit. Le reste de l'histoire, tu la connais bien. Nous avons eu Isabel quand tu avais quatre ans et ensuite tout s'est bien passé. Nous avons vécu en paix."
Mais Margaret ne savait pas, alors qu'elle s'imaginait ce récit, que son père organisait quelque chose qui viendrait de nouveau déranger le calme de sa petite vie de famille. Mais cette fois-ci, Margaret ne s'enfuirait pas comme une voleuse de la nuit. Cette fois-ci elle y ferait face.
Pseudo : Lala qui n'est pas sage; Age :Assez vieille, assez jeune; Impressions du forum : Je laisse ce champ vide. Ah, trop tard. ; ActivitéJe ne parle pas/7 ; Célébrité sur l'avatar Romola Garai; Comment avez-vous connu le forum?: Vous voyez, il y a un peu plus d'un an, je l'ai créé.; CodeOk by Gaston | © Vesper | |
Dernière édition par Margaret D. Clarendon le Mer 29 Jan - 9:29, édité 11 fois |
|