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| Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice | |
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Caprice A. O'Connel
Messages : 21 Date d'inscription : 04/09/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 8 Sep - 10:51 | |
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Qui ? Qui mais qui avait remplis l'ISR d'une pareille bande de bon à rien ? Caprice O'Connel, les yeux écarquillés regardait le désastre qu'était l'expérimentation. Elle n'avait pas encore levé la voix mais, au silence lourd de sens qui régnait dans la pièce, il n'était pas difficile de comprendre que le dernier fil de sa patience-pourtant immense-venait de voler en éclats. Elle se mordait imperceptiblement la lèvre inférieure et se massait les sinus de sa main droite. Sa main gauche coincée sous son bras droit semblait être le seul pilier qui la maintenait debout. James, un jeune interne de leur service s’écartât du chaudron et voulu se rapprocher de sa directrice de projet mais un autre jeune chercheur lui fit comprendre d'un regard qu'il n'était pas dans son intérêt d'ouvrir la bouche dans un moment pareil. Il n'y avait que deux choses à savoir concernant la jeune vice-directrice de l'Institut. Premièrement, elle n'avait de réelle passion que pour les potions et considérait leur préparation comme quelque chose de purement et simplement sacré et , ensuite qu'elle ne supportait pas le manque de talent. Pas lorsque cela concernait un projet dans lequel elle s'investissait. • Je suis persuadée qu'il y à une explication parfaitement logique à ce malheureux incident n'est-ce pas ? Ou est-ce que Poudlard ne possède pas de maître en potion digne de ce nom et que, de fait, je me retrouve avec une bande d'incapable de première années affectés dans mon laboratoire ?
L'assemblée n'était pas certaine de ce qu'il fallait répondre dans ce genre de situation se concertant du regard, échangeât quelques chuchotements qu'ils espéraient discret et d'un signe de tête négatif général tenta de se faire silencieusement comprendre. Caprice les foudroya du regard et reporta toute son attention sur la couleur de la potion contenue dans le chaudron sous ses yeux, celui la même dont l'odeur l'avait alerté un peu plus tôt. Elle avait fait irruption dans ce laboratoire de potion après avoir quitté le siens, attenant à son bureau. Il était important pour le déroulement des opération que deux potions tests soient préparées en circonstances différentes. En tout cas elle avait rédigé le protocole elle-même et elle savait qu'il était absolument clair. Ou en tout cas il aurait du être parfaitement réalisable pour de jeunes gens qui sortaient d'études en potion avancés et qui avaient obtenus leurs aspics avec la mention « Optimal ». seulement rien ne se passait jamais comme prévu. Non rien n'allait jamais comme elle le désirait. Parfois elle se demandait si Merlin ou Morgane ne fichaient pas d'elle. Caprice était une jeune femme très bien et à tout égard. C'était une bonne personne qui n'avait jamais profité de son statut du sang irréprochable ni de la notoriété de son nom pour réussir. Elle était intelligente et mettait ses qualités au service de la communauté sorcière au grand damne de ses détracteurs sang-pur qui auraient préféré qu'elle se marie rapidement et reste enfermée dans son manoir luxueux sans faire de vagues. Ce n'était pas une chose qu'elle était disposée à offrir mais elle n'avait en dehors de cela pas le moindre vice à se reprocher. Alors, merlin, pourquoi est-ce qu'on ne pouvait pas nommer des personne compétentes à son service ? Ce projet de refaçonner la potion Tue-loup était l'aboutissement de plusieurs années de travail acharné et surtout l'accomplissement ultime de son travail en temps que chercheur. Les années passait et elle ne voulait pas prendre le risque qu'un tiers bien inspiré ne lui passe devant. C'était pour cette raison qu'elle était si dure avec les laborantins. Parce qu'elle n'aurait pas d'autre chance, parce que les subventions ne dureraient pas éternellement. • Alors l'un d'entre-vous peu m'expliquer ce qu'il ne comprend pas dans la ligne « 3 milligrammes de venin d'aspic » ? • Non Madame. C'est parfaitement clair je … • Parfaitement clair, hein ? Alors pour qu'elle sainte raison en à tu mis moins ? Tu es encore à vingt ans de pouvoir prendre ce genre d'initiatives éclairées.
Venimeuse petite princesse de sang-pur qui tourna les talons après avoir sommer l'équipe de bien vouloir se remettre rapidement au travail et de rattraper le temps considérable qu'ils venaient de perdre pour pouvoir commencer la phase deux. Elle quitta donc le laboratoire et se préparait à se diriger vers la cuisine de l'institut bien décidée à consommer sans la moindre honte son huitième café de la journée. Le café était sans nulles doutes la seule divinité, la seule fée de ce monde. Sans son existence Caprice ne savait pas vraiment comment elle pourrait gérer dans un même temps son stress et le manque de sommeil. Une secrétaire vint à sa rencontre, sourire gêné aux lèvres pour lui annoncer que quelqu'un avait demandé à la voir et qu'elle l'avait conduite dans son bureau. La rousse poussa un soupire exaspéré en même temps qu'elle poussait la porte de son bureau. Des murs clairs décorés par des listes d’ingrédients, de composition de potion, quelques tableau de grands maître en Potions...son bureau en lui même disparaissait sous les parchemins et grimoires, les notes de service et le courriers non-ouvert depuis des jours et des jours. • Il n'y à pas moyen d'être en paix cinq minutes dans cette boîte?
elle pesta avant de poser ses yeux sur les cheveux blonds lumineux et le visage superbe d'une jeune vélane qu'elle connaissait plutôt bien. • Nom de ...par le caleçon de Merlin, Victoire ! Si je m'attendait à ça!
La jeune rousse passa une main dans ses boucles feu pour dégager son visage et se donner un air moins sauvageonne. Elle contourna le meuble pour se laisser tomber dans son fauteuil usé d'avoir supporté toutes ses crises de nerfs. Caprice utilisa sa baguette pour retenir ses cheveux en un chignon négligé qui seyait si bien à son visage mais si mal à son rang que sa famille en aurait rougit de honte. • Fait pas attention à ma pagaille ni à ce que j'ai dis. Je suis entourée d'incapable en ce moment...dis-moi plutôt comment tu va ? ...tu n'était pas enceinte aux dernières nouvelles ? Je perd la tête ? C'est ça je perds la tête ! Ils m'auront rendue complètement folle...je ...
elle se tus subitement les yeux légèrement écarquillés visiblement pas persuadée de vivre la réalité, inquiète de son état de santé elle cherchait une preuve de son état d'endormissement probable. Mais rien.
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| | | Victoire WeaScamander
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Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 8 Sep - 11:57 | |
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La pagaille régnait dans la maison et, épuisée, Victoire regardait son fils rire et gambader partout sur ses quatre petits membres à peine musclés. Parfois se tirant, parfois tentant de se mettre en appui sur ses mains, ce petit alien semblait aspirer les forces de sa mère pour les stocker en son minuscule corps. Le visage las, la Vélane se décida à appeler Lysander au secours. Elle n’avait pas dormi depuis beaucoup trop longtemps, planchant sur cette étrange affaire qu’elle étudiait en secret et jonglant avec les crises nocturnes de Selim. Les feuilles éparpillées dans son bureau n’étaient dérangées que par ses doigts fins et pourtant, chaque fois qu’elle s’y enfermait, elle avait l’impression que quelqu’un d’autre les avait parcourues, mettant un désordre dans sa logique bordélique. Alors quand Selim s’était introduit dans sa pièce personnelle et s’était mis à déchirer joyeusement les précieuses pages, Victoire était tout simplement devenue folle. Elle aimait son fils. Plus que tout. Mais parfois, l’envie de l’enfermer dans une pièce remplie de jouets lui passait par la tête. Peut-être pourrait-elle alors dormir… Peut-être pourrait-elle le confier à Lore, vu qu’elle était irrémédiablement tombée amoureuse de ce minois d’ange. Ou Lorcan. Non, pas Lorcan. C’était une très mauvaise idée, finalement. Lore était plus… Sûre.
Assise sur le sol, la blonde laissa Selim lui grimper sur les jambes. Avec son grand sourire innocent et ses yeux clairs, le bébé avait hérité de la curiosité et de la fourberie de son père mais du physique de sa mère. Et il mettait dans sa poche quiconque l’approchait. Victoire soupira, attrapa le petit corps et le serra contre elle en sortant de la pièce. Lorsque la porte claque derrière elle, les feuilles volèrent légèrement, créant une nouvelle sorte de désordre. A l’étage en dessous, Lysander entra en trombe et, en voyant l’état de sa femme, retint un sourire. Les cheveux en désordre, le regard éteint et beaucoup plus clair que d’habitude, elle semblait réellement au bout du rouleau.
File. Va te reposer. Ou te changer les idées. Je m’occupe de cette crapule quelques heures.
Merci… J’espère que je ne tu ne faisais rien d’important.
La Vélane posa un baiser rapide sur les lèvres souriantes et disparut dans la chambre à coucher où elle se changea rapidement. Un short, un débardeur et des chaussures de course plus tard, elle dévala les escaliers pour un jogging improvisé. Les petites gouttes d’eau qui tombaient à l’extérieur étaient plus que bienvenues et, au bout de quarante minutes à éviter les flaques et à frapper le sol de ses talons, la blonde poussa la porte d’entrée et se précipita dans la salle de bain pour une douche plus que méritée. L’eau qui dégoulinait sur son corps lui faisait le plus grand bien et elle sentit les muscles de son dos se détendre sous le jet à forte pression. Quelques minutes plus tard, elle était assise sur le sol, entre les feuilles désordonnées, ses cheveux à peine séchés relevés en un chignon lâche. Ses yeux survolaient les lignes, effleuraient les photos, les détaillants parfois. Ces foutus tatouages, que personne ne comprenaient, qui n’apparaissaient qu’à certains moments, étaient éparpillés sur les corps de dizaines de filles. Et personne ne savait avec quoi ils étaient faits. Personne ne savait ce qu’ils représentaient. Pourtant ils avaient tous une même base.
Une idée traversa l’esprit fatigué de la blonde. Elle rassembla les feuilles en un gros tas sans logique, les fourra dans un cartable de Lysander et descendit à la cuisine où une odeur de café l’empêcha d’aller plus loin. En cinq minutes, elle se versa une tasse brûlante, y ajouta du sucre, du lait et l’avala. Puis elle attrapa une pomme sur le bar, sauta dans un slim gris, enfila un gros pull en laine pourpre et des bottines en cuir avant d’ouvrir la porte, de crier un au revoir à la volée et disparut dans le froid automne londonien. Même si la Maison Scamander se trouvait en banlieue et qu’il faudrait presque une vingtaine de minutes à la blonde pour rejoindre les bureaux, elle prit plaisir à parcourir la distance. Son cerveau tournait à plein volume, repassant encore et encore les images dans sa tête. Elle se rappelait de cette opération qui avait failli mal tourné, de cette jeune femme qui était venue leur prêter main forte, de sa détermination et de son intelligence impressionnante. Caprice.
Les tours de métal et de verre se dressaient autour d’elle et la Vélane prit un instant pour les contempler. Puis ses talons claquèrent sur le sol à la matière indéterminée de l’Institut Sorcier de Recherche. Elle passa devant le bureau des renseignements sans s’arrêter, ne jeta même pas un regard à l’homme qui tenta de lui interdire le passage, se contentant de lui montrer son badge du Ministère. L’ascenseur s’ouvrit automatiquement et du bout des doigts, elle pressa le bouton correspondant à l’étage désiré. La musique détestable commença à jouer et la blonde leva les yeux au ciel, tapotant la barre en fer des ongles dans un mouvement inconscient. Enfin, son calvaire s’arrêta et les portes la laissèrent sortir dans les couloirs d’habitude calme de la section Potion. En vérité, elle ne savait pas comment les étages s’appelaient. Elle savait juste que le bureau de Caprice était ici. Et que son assistante allait s’interposer pour la guider dans un endroit qu’elle connaissait déjà. La voix de Caprice se faisait entendre entre les murs des couloirs et un sourire tira le visage de la Vélane. Apparemment, les élèves étaient moins prometteurs cette année. Comme prévu, une femme se proposa de la diriger vers le bureau après lui avoir demandé comment elle pouvait lui être utile.
Les listes d’ingrédients couvraient les murs. Des tableaux de sorciers connus pour leurs apports au domaine des potions. Des parchemins. De la peinture claire, à peine visible. Un bureau, dissimulé sous les tas. Et un fauteuil dans lequel la maman s’assit avec joie. Un soupire d’exaspération se fit presque immédiatement entendre dans son dos mais cessa bien vite, comme surpris. La blonde se retourna et adressa à la magnifique irlandaise son plus beau sourire.
Nom de ...par le caleçon de Merlin, Victoire ! Si je m'attendais à ça! Fait pas attention à ma pagaille ni à ce que j'ai dis. Je suis entourée d'incapable en ce moment...dis-moi plutôt comment tu va ? ...tu n'était pas enceinte aux dernières nouvelles ? Je perd la tête ? C'est ça je perds la tête ! Ils m'auront rendue complètement folle...je ...
J’étais bien enceinte et j’ai accouché il y a quelques mois ! C’est un petit crapaud qui s’appelle Selim. Et ils ne t’ont pas rendu folle ma chère, tu as visiblement besoin de dormir. Tu vas bien ?
La jeune femme était inquiète pour son amie qui avait très clairement un manque important de sommeil. En fait, elles avaient probablement la même tête, à peu de chose près. Si quelqu’un entrait maintenant dans le bureau, il était probable qu’il pense que les deux femmes planifiaient de s’endormir sur place.
Je suis venue pour prendre de tes nouvelles, pour quitter la maison le temps de quelques heures et parce que j’ai besoin de ton génie. Dans l’ordre.
La Vélane offrit un autre sourire éclatant à la rousse et se dit que, quelques années plus tôt, elle aurait très bien pu essayer quelque chose. Puis elle repoussa cette pensée au fin fond de son esprit et s’appuya contre le dossier de sa chaise.
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| | | Caprice A. O'Connel
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Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 8 Sep - 12:54 | |
| Pas folle. Non pas folle du tout pas encore du moins parce que au rythme ou les choses allaient le cerveau légendaire de Caprice allait se liquéfier plus vite que celui du strangulot qu'elle avait disséqué récemment pour tester les effets d'une potion de sa composition. Visiblement pas un franc succès. Sans se soucier de sa locutrice caprice renifla légèrement sa chemise de soie verte et fit une grimace. Elle sentais le sang de dragon caillé. Absolument dégouttant. La faute à ces crétins qui lui servaient potentiellement d'élèves, de larbins et d'hommes à tout faire. Visiblement crispée au début de l'entretient elle tenta de se détendre soufflant lentement par la bouche tout l'air comprimé dans ses poumons. Sa main fine se plaqua contre sa nuque ou un nœud qui y avait élu domicile depuis trois jours se faisait de plus en plus serré. Ses yeux très clairs transpercèrent la Vélane. Comme si elle avait cherché à lire quelque chose dans ses entrailles. Voir en dedans elle tout ce qu'elle avait raté. Caprice se souvenait parfaitement bien de la façon dont Victoire et elle s'étaient rencontrée au ministère. Caprice venait tout juste d'arriver en Angleterre dans l'idée de fuir encore un peu son mariage et venait d'être nommée au poste d'actionnaire majoritaire de l'ISR. La même année ses recherches valaient une subvention exceptionnelle à l'institut et reléguait au rang de second leur plus ancien rival. C'était également la première fois qu'elle avait été convoquée en urgence pour tentative d'attaque bio-terroriste sur le ministère. On lui avait demandé si elle pensait être capable de faire quelque chose, d'analyser la potion utiliser et de minimiser les dégâts. Caprice n'avait jamais été prise au sérieux dans ses démarches, d'abord à cause de son jeune âge et ensuite parce qu'elle était un membre de la famille O'Connel et qu'il semblait bien plus facile de dire qu'elle avait tout obtenu grâce à son nom plutôt que grâce à son talent. Les dirigeants se souviendraient probablement toujours du mépris dans ses yeux et de la passion dans ses mots. « Tss. Je ne veux pas entendre la moindre opinion venant d'un tel néophyte. Je suis la meilleure dans mon domaine et je vous défend de remettre mes qualification en doute pour une petite potion explosive à la noix faite par une bande d’apprentis laborantins et qui empeste le Doxy à trente mètres à la ronde ! » Mais victoire elle s'était farouchement opposée à ce qu'elle s'approche de la bombe, il était intolérable disait-elle qu'on sacrifie une jeune femme. Pour une raison ou une autre Caprice avait immédiatement ressentis une grande affection pour la vélane et sans réellement la connaître elle avait eu la sensation qu'elle ne pouvait pas la quitter sur ce simple fait. Pourtant , le travail n'aidait pas et elle était absolument ravie de voir la blonde assise dans son bureau. C'était peut-être la bouffée d'air frais dont elle avait besoin pour ne pas craquer aujourd'hui et risquer la décompensation psychiatrique. La rousse fit une petite moue enfantine, capricieuse, dodelinant légèrement son adorable minois de poupée. • Tu aurais du l'emmener, Selim. Je n'ai plus vu de bébés depuis que mon neveu à passé les six ans. En tout cas tu es magnifique. Comment tu fait...regardes-moi j'ai encore grossis. C'est un scandale d'avoir un corps comme le tien... elle s'étira un peu avant de reprendre, Dormir est un luxe que je ne peu plus m'offrir depuis que l'Angleterre est aussi décadente au niveau potion. Cette bande d'incapable chronique à fait sauté mon laboratoire pas plus tard que tout à l'heure et c'est ça qu'on appelle : l' élite ? crois moi j'échange mon rôle avec le tiens quand tu veux. Je ne dormirait -a te voir- visiblement toujours pas, mais au moins je saurait pourquoi. En tout cas tu à l'air bien. Épuisée, mais rayonnante. Il était impossible de ne pas remarqué l'état d'angoisse dans lequel la sorcière se trouvait. Elle s'en était même rongé les ongles récemment un habitude qu'elle avait perdu après avoir terminé ses examens d'écolière. Elle ne se les était même pas rongé lorsque Léodagan avait assuré qu'il allait la rapatrier en France de force s'il fallait. Ce qui était scandaleux et d'ailleurs elle le lui avait clairement dit. Menaçant de le faire empoisonner lui et toute ses pétasse. Elle se doutait bien qu'il avait du rire d'elle. Encore. Elle secoua la tête et loucha un peu sur une boucle rebelle qui avait quitté le chignon. Enfin elle regarda avec une nouvelle attention son interlocutrice écoutant ses propos et rit de bon cœur face à son sourire radieux. • Tu tombe mal, mon génie s'est barré sans préavis, mais ce qu'il reste de mon cerveau est à ton entière disposition. E t au pire, elle désigna les tableau de Severus Rogue et Sacharissa Tugwood ces éminences se feront une joie de combler mes lacunes. Enfin ...probablement. Severus passe ses journées à me dire combien je suis une petite greluche ignorante. Elle eut un rire nerveux et secoua la tête pour se remettre les idées en place et de glisser ses yeux sur le tableau du héros posthume qu'était le plus grand génie en potion depuis de nombreuses générations. S'il n'y avait qu'un homme qu'elle aurait pu ramener de l'au-de-là ça aurait été Severus Rogue, parce que son savoir était immense et qu'elle en aurait eu tellement besoin. |
| | | Victoire WeaScamander
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Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Lun 9 Sep - 10:01 | |
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Tu aurais dû l'emmener, Selim. Je n'ai plus vu de bébés depuis que mon neveu a passé les six ans. En tout cas tu es magnifique. Comment tu fais...regardes-moi j'ai encore grossis. C'est un scandale d'avoir un corps comme le tien... Dormir est un luxe que je ne peux plus m'offrir depuis que l'Angleterre est aussi décadente au niveau potion. Cette bande d'incapable chronique à fait sauté mon laboratoire pas plus tard que tout à l'heure et c'est ça qu'on appelle : l’élite ? Crois moi j'échange mon rôle avec le tiens quand tu veux. Je ne dormirais -à te voir- visiblement toujours pas, mais au moins je saurais pourquoi. En tout cas tu à l'air bien. Épuisée, mais rayonnante.
Un sourire effleura les lèvres de la Vélane tandis qu’elle écoutait son amie parler. Elle aurait pu emmener Selim, certes, mais elle avait besoin de temps à elle et laisser Selim avec son père était la meilleure chose qu’elle ait faite cette semaine. Et puis, vu le sujet qu’elle devait aborder avec l’Irlandaise, il était probablement plus sûr que l’enfant ne soit pas dans les parages. Lorsqu’elle planchait à la maison, les pensées tourbillonnaient dans sa tête, silencieuses et ravageuses. Mais ici, il était question de les exposer à voix haute, d’établir des théories, de chercher des réponses. Elle ne voulait pas qu’il soit influencé par cela, plus tard. Son cerveau prit quelques secondes à traiter les informations qui parlaient de son corps et de sa mine rayonnante car elle se sentait tellement fatiguée et courbaturée que cela ne collait pas avec l’image qu’elle se faisait d’elle-même. Mais elle remercia Caprice d’un sourire.
Crois-moi, tu dis ça maintenant, mais lorsque tu te retrouves avec une tornade entre les bras, tu préfèreras nettement te trouver à ta place exacte en ce moment-même ! Et alors cette bande de néophyte te semblera être la plus belle bande de la terre, comparée au raz-de-marée causé par ce genre de petit machin. Et mon corps est entretenu par les courses poursuites que Selim m’oblige à faire pour qu’il ne mette pas la main sur mes affaires !
Les deux femmes étaient probablement aussi épuisées l’une que l’autre mais ne le montraient pas de la même manière. Les ongles de Caprice étaient rongés, certains jusqu’au sang, tandis que les poings de Victoire étaient bien abimés par l’entrainement intensif qu’elle leurs faisais subir. Elle ne devait pas perdre sa force afin de pouvoir reprendre au plus vite son travail. Mais tenir la maison et s’occuper de Selim étaient de toute évidence ses deux plus gros facteurs stress en ce moment.
Tu tombes mal, mon génie s'est barré sans préavis, mais ce qu'il reste de mon cerveau est à ton entière disposition. Et au pire ces éminences se feront une joie de combler mes lacunes. Enfin ...probablement. Severus passe ses journées à me dire combien je suis une petite greluche ignorante.
Victoire éclata de rire. Ses parents lui avaient tellement parlé de Severus qu’elle avait l’impression de le connaitre. Lui, par contre, ne l’avait jamais vu. Dommage, elle aurait pu l’embêter comme une gamine en lui disant qui étaient ses parents. Mais ses pensées étaient ailleurs pour le moment et le fait que Caprice dise avoir perdu son génie la dérangeait énormément. Elle savait bien que ce n’était qu’une façon de parler mais si la rousse ne croyait plus en elle… Non, c’était stupide, bien sûr qu’elle croyait encore en elle. Elle était la personne la plus déterminée et confiante que Victoire avait rencontré depuis bien des années. Angela en était une autre, mais c’était aussi un autre caractère, et une histoire bien différente.
Il est tout simplement jaloux de toi, n’est-ce pas très cher Severus ?
Le tableau lui adressa un regard outré mais avant qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit, la blonde avait déjà repris la parole.
En fait, je viens à toi pour un problème qui se pose à nous. Au Ministère, donc. Ca fait plusieurs semaines que des filles sont retrouvées mortes ou comme tel et sur chacune d’entre elles se trouve un tatouage tout à fait… Particulier. Il ne semble se révéler qu’aux yeux de certaines personnes, sous un certain angle, avec un certain éclairage. Et personne ne sait avec quoi il est fait. Ce n’est pas une encre ordinaire moldue, ni une encre mouvante typique des sorciers. Elle semble être transparente, indétectable sauf condition favorable, aucun sort ne peut la dévoiler et les rayons ultra-violets que les moldus utilisent sont tout à fait inutiles. Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de ce genre de chose… Mais vu qu’on est à court d’idée, je me suis dit que je pouvais faire appel à toi. Secrètement.
Ce dernier mot semblait dit avec retenu. Le Ministère n’était pas au courant qu’elle demandait de l’aide. En fait, il n’était même pas au courant qu’elle avait le dossier entre les mains. Dossier qu’elle sortit d’ailleurs de son cartable et qu’elle tendit à Caprice afin que cette dernière puisse étudier les feuillets dont elle avait besoin.
Prend le temps de feuilleter tout ça, je vais nous chercher des cafés.
La blonde disparut derrière la porte et prit son temps en remplissant les deux plus grosses tasses qu’elle pouvait trouver, embarquant un berlingot de lait et une dizaine de sucre. Ignorant les regards inquisiteurs, elle retourna ensuite dans le bureau où elle laissa Caprice terminer son examen en silence, sirotant le breuvage brûlant dont elle avait dû se passer bien trop longtemps.
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| | | Caprice A. O'Connel
Messages : 21 Date d'inscription : 04/09/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Lun 9 Sep - 13:22 | |
| Écoutant la vélane raconter ô combien sa vie de mère était difficile est épuisante , Caprice posa les yeux sur le cadre posé en équilibre sur une pile de vieux grimoires. Elanora Black, sa mère, lui envoyait un superbe baiser depuis sa photographie prise sur une place en plein cœur de l'ancienne Constantinople. Caprice aimait sa mère c'était un fait. Probablement plus qu'elle aimait n'importe qui d'autre après tout, cette femme était peut-être bien la seule personne au monde qui avait tenté de s'opposer à ses fiançailles avec la famille DeLune. Caprice adorait les enfants et dire qu'elle n'en voulait pas était absolument faux, mais elle n'en voulait pas avec son fiancé c'était pourquoi elle prenait un malin plaisir à reculer toujours le moment de leurs épousailles. Perpétrer une tradition en laquelle elle ne croyait pas : très peu pour elle. Elle eu un sourire tendre et à la fois désespéré. Bien sur que les jeunes chercheurs du laboratoire de Potion étaient talentueux. C'était des imbéciles doublés de naïfs chroniques mais il étaient sans nulles doutes de futur grand maître en potions. Pour ceux qui lui résisteraient en tout cas. Elle n'avait peut-être jamais été enceinte mais elle avait une dizaine d'adolescent à materner et à gronder sans cesse. Il y en avait même certains qu'elle avait parfois envie de frapper ne serais-ce que pour les obliger à réfléchir avant d'agir. Parfois elle se demandait à quoi ressemblerai sa vie dans quelques temps, lorsque comme Victoire elle serait mariée et mère de famille. Elle devrait abandonner ses recherche pour se retirer dans son luxueux manoir Français. Ensuite on lui retirerai son fils pour le mettre entre les mains de sa belle mère ou d'une gouvernante pour qu'elle ne l'attendrisse pas inutilement et surtout pour qu'elle ne l'avilisse pas avec ses idées stupide d'égalité. Son fils, son bébé, grandirait loin d'elle et finirait par ne la voir que comme une génitrice et devenir, à l'instar de son père un despote certain qui n'aurait pour elle qu'un froid respect. Si elle mettait une fille au monde alors on la lui laisserait jusqu'à ce que la belle-famille décide d'un mari pour elle et alors sa petite lui en voudrait comme elle en avait voulu à sa propre mère et Léodagan prendrait son éducation en main pour qu'elle ne déshonore pas la famille comme sa mère l'avait fait bien avait elle. Un tout autre tableau en somme. Lorsque Victoire accorda une plaisanterie à Severus racontant qu'il était probablement jaloux, Caprice eu un rire presque nerveux mais amusé. Paradoxale princesse. Elle se contorsionna un peu et fit craquer son dos avant de faire tourner son siège pour regarder le maître des potions. • Ne soyez pas comme cela Severus, je vous ai déjà dit que j'avais fait veux de chasteté car vous étiez l'unique amour de ma vie.
Vexé le personnage quitta son cadre et la rousse hocha vaguement les épaules déclarant qu'il reviendrait bien vite parce qu'il n'y avait rien d'autre a faire dans cet Institut de toutes les manières. Elle écoutât avec attention ce qui avait mené la blonde jusque dans son bordélique lieux de travail. Ses sourcils se froncèrent à l'évocation des tatouages étranges et de leur façon si spéciale d'apparaître elle attrapa d'une main un peu tremblante les feuillets précieux avant de tenter une plaisanterie, plus pour se détendre elle-même qu'autre chose. • En secret parce que ça me ferai probablement trop de pub, hein ? Déjà que leur bourde monumentale à fait causer de ma délicate personne une fois il ne faudrait pas que je leur vole la vedette !
elle tentât de rire pour se donner l'air détendu mais le ricanement crispé qui sortis de ses lèvres la fit immédiatement renoncer. Elle laissa son amie sortir pour chercher du café et tapota le dossier cartonné du bouts des doigts un moment avant de se décider l’ouvrir avec une atroce précaution. Comme si ce qui se trouvait entre ses pages était le mal incarné. Et ce n'était peut être pas si loin de la vérité. Plongé dans les clichés elle ne remarqua pas immédiatement que la Vélane était rentrée. Elle se leva brusquement articulant un « Et merde. » peu élégant et quel aurait retenu en d'autre circonstances. D'un pas vif elle se dirigeat vers une table située à la droite de son propre bureau et d'un geste ample la débarrassa de la paperasse qui l'encombrait pour éparpiller dessus les photos apportées par Victoire. Elle alluma le lustre entièrement et , debout, posa ses mains sur le marbre de la table pour se pencher au plus près de ce qu'elle voyait. Les yeux légèrement écarquillés. Elle se redressa de moitié pour regardé son invité visiblement embarrassée. Caprice serra les dents et soupira, se massant les tempes. Elle garda encore un peu le silence avant de se remettre droite et de s'avancer au centre de la pièce afin de se placer la ou la luminosité était la plus importante. Elle attendis un moment encore avant de porter les mains aux boutons de son chemisier pour les détacher. • J'ai une hypothèse, et elle ne vas pas te plaire. commença t-elle tout en continuant de se déshabiller Ma famille utilise depuis très longtemps un procédé semblable pour marquer les femmes que l'on promet à une alliance politique. C'est une marque ultime, une preuve de la ..pureté du sang de la fiancé
une fois le chemiser détaché elle le fit glisser sur ses épaules et se retourna légèrement pour montrer sur ses côtes gauche le tatouage qui se révélait. Un Ouroboros quelques peu particulier. Le serpent formait un étrange pentacle à trois boucles avant de se mordre la queue. Caprice remonta son vêtement et rattacha vaguement ses boutons avant de montrer d'un signe de tête les photographies et d'attraper sa propre tasse de café. • Je ne sais pas toi, mais je trouve que ça y ressemble. C'est un sortilège de magie noire que mes ancêtres utilisaient déjà à Salem. On utilise la magie pour tracer un sillon dans la chair comme un mini feudeymon qui brûlerait seulement une partie de la chair dessinant un motif bien particulier. Quand la marque est assez imprimé on l'enduit d'une potion légèrement pâteuse un onguent fait avec des plantes, du venin, de la mandragore et de la poussière obtenu en broyant des cornes de licorne. Elles contiennent un composant qui régit avec la mandragore et c'est ce qui noircis sous l'influence de la lumière. C'est variable en fonction de qui à préparé la potion.
Caprice se tus et reposa sa tasse soudain dégotée. Elle n'avait jamais plus entendu ce genre de pratique depuis qu'elle en avait discuté avec sa mère. Elle ne savait pas , n'avait jamais soupçonné qu'un malade quelconque serait assez renseigné sur le sujet pour reproduire ce genre de pratique ésotérique et barbare. Caprice ne se souvenait pas exactement de l'âge auquel on lui avait fait subir le rite, elle était jeune probablement quatre ou cinq ans, en revanche elle se souvenait parfaitement du fait que c'était douloureux. Elle avait été droguée pour atténuer la douleur ; cependant elle doutait qu'on se soit montré si clément avec ces jeunes femmes. • Je ne sais pas qui à fait ça, mais c'est un beau salaud. Atrocement douloureux. Je pensais que seule ma famille était assez tordue pour pratiquer ce genre de choses mais ...Si tu veux que peu écrire au patriarche il saura peut-être quelque chose...c'est tout ce que je peu faire...enfin je pense. Tout dépend de ce que tu attends de moi et aussi, du fait que j'ai vu juste ou pas.
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| | | Victoire WeaScamander
Messages : 2045 Date d'inscription : 04/05/2012 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Lun 9 Sep - 15:48 | |
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La blonde regarda son amie se lever, faire les cents pas, entreposer les images sur une surface vierge et regarder le tout. On pouvait voir son cerveau turbiner tandis que ses jointures se serraient convulsivement sur la plaque de marbre. L’injure qui avait franchi la barrière de ses lèvres lui avait semblé tout à fait incontrôlée et Victoire se demandait bien ce qui pouvait mettre son amie dans un état pareil. Cette jeune femme d’habitude réfléchie et posée semblait… Terrorisée ? Les sourcils de la Vélane se froncèrent. Est-ce que Caprice savait quelque chose au sujet de ces femmes ? Car la seule conclusion que l’Unité avait pu tirer pour le moment était que ces femmes venaient de milieux bien différents pour exercer le même métier, que cela soit désiré ou non. La blonde se leva tandis que la rousse massait ses tempes, prenant le temps qu’il lui fallait pour remettre ses idées en place.
J'ai une hypothèse, et elle ne va pas te plaire. Ma famille utilise depuis très longtemps un procédé semblable pour marquer les femmes que l'on promet à une alliance politique. C'est une marque ultime, une preuve de la... pureté du sang de la fiancée
Les sourcils de Victoire se froncèrent un peu plus alors que ses bras se croisaient sur sa poitrine dans un geste défensif tout à fait inconscient. Elle aussi avait entendu parler d’un procédé semblable lorsqu’elle était petite et l’avait jugé barbare. Ses parents lui avaient raconté ces histoires alors qu’elle était en troisième ou quatrième année et qu’une autre fille de sang pur était revenue des vacances tout à fait transformée. Victoire n’avait pas compris pourquoi et, en demandant des explications à Bill et Fleur, elle avait appris que les mariages forcés existaient encore dans certaines familles… Conservatrices. Alors lorsqu’elle vit le tatouage s’étaler sur la peau de l’Irlandaise, Victoire se sentit mal.
Je ne sais pas toi, mais je trouve que ça y ressemble. C'est un sortilège de magie noire que mes ancêtres utilisaient déjà à Salem. On utilise la magie pour tracer un sillon dans la chair comme un mini Feudeymon qui brûlerait seulement une partie de la chair dessinant un motif bien particulier. Quand la marque est assez imprimée on l'enduit d'une potion légèrement pâteuse un onguent fait avec des plantes, du venin, de la mandragore et de la poussière obtenu en broyant des cornes de licorne. Elles contiennent un composant qui régit avec la mandragore et c'est ce qui noircit sous l'influence de la lumière. C'est variable en fonction de qui a préparé la potion.
Ça y ressemble beaucoup… Malheureusement. Car cela voudrait dire que la personne qui dirige ce trafic est un Sang-Pur, probablement d’une vieille famille, et que sa réputation égale sûrement sa confiance en lui. Et qu’il sera protégé par une armée d’avocats véreux et de proches près à tout pour le sortir de là s’il se fait prendre.
Victoire soupira et avala le reste de son café, se brûlant légèrement la langue au passage. Caprice avait l’air ébranlée. La chemise était remontée sur ses épaules et cachait à nouveau le douloureux mais néanmoins magnifique tatouage, couvrant l’alliance imposée sur une fillette devenue femme. La Vélane n’avait jamais demandé à la rousse à qui elle était promise, ni comment elle avait réussi à échapper si longtemps au mariage. Car il était bien connu que les familles de Sang-Purs avaient la fâcheuse habitude de marier les enfants à peine sortis de l’école. Sans les prévenir, en général. C’était beaucoup plus drôle pour eux. La blonde s’avança vers son amie, la prit par les épaules et la fit asseoir dans un fauteuil pour qu’elle continue de lui exposer ses théories.
Je ne sais pas qui a fait ça, mais c'est un beau salaud. Atrocement douloureux. Je pensais que seule ma famille était assez tordue pour pratiquer ce genre de choses mais ...Si tu veux je peux écrire au patriarche il saura peut-être quelque chose...c'est tout ce que je peux faire...enfin je pense. Tout dépend de ce que tu attends de moi et aussi, du fait que j'ai vu juste ou pas.
Je pense que son aide pourrait être utile. Mais soit discrète, je t’en prie… J’ai autant peur pour toi que pour moi, à ce stade. Je ne suis pas censée avoir accès à ce dossier. Et s’il s’agit de quelqu’un d’important qui se cache derrière cette ignoble traite, je n’aimerais pas qu’il t’arrive quelque chose. En fait, ce qui me perturbe surtout, c’est la complexité du mélange qui a dû être utilisé. Vraiment, il n’y a que quelques personnes qui peuvent voir ces tatouages et… Eh bien, il s’agit toujours de sorciers au sang pur.
Une grimace tordit le visage de la Vélane, qui se rappelait la tête du médecin légiste au Sang-Mêlé qui avait été obligé de laisser sa place à son collègue au sang pur afin que le rapport soit complet. Il avait été blessé. Cet homme qui travaillait à la morgue depuis des dizaines d’années, probablement avant même que Victoire ne soit né, n’avait jamais expérimenté le racisme dans une forme aussi morbide. Certes, les régimes avaient changés sous ses yeux mais les morts ne lui mentaient jamais et ne le traitaient pas différemment que les autres médecins. Alors, que ces femmes refusent de lui dévoiler les secrets qu’il avait besoin de découvrir pour faire avancer les choses… Victoire s’était sentie désolée pour lui.
Je ne comprends pas… Ça veut dire que ces filles ont été torturées, sauf preuves du contraire, afin de marquer leur corps d’une marque invisible, sauf pour les Sangs-Purs, et qu’on a appliqué un onguent afin de finaliser le tout ? Puis ses filles ont de toute évidence été victimes de sévices sexuels, peut-être même d’Impero afin de s’assurer de leur… Collaboration. Et elles sont retrouvées mortes un peu partout en ville ? Je ne comprends pas à quoi ça rime…
Le silence s’imposa un court instant puis Victoire planta ses yeux dans l’océan clair qu’étaient ceux de son amie.
Comment tu t’es en sortie ?
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| | | Caprice A. O'Connel
Messages : 21 Date d'inscription : 04/09/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Lun 9 Sep - 18:52 | |
| • A quoi ça rime ...A quoi ça rime , ça j'en sais strictement rien ! Absolument rien...Mais ce gars, Victoire, ce gars et sans doutes le pire...fils de salaud que tu verra jamais. Et au nom de toutes les fillettes à qui on à fait ça elle pointa les photo d'un indexe impérieux, Je te jure sur la tombe de merlin que si il croise un jour ma route je le tue.
Caprice ne rigolait absolument pas et ses trait durcis par la peur et le dégoût parlaient en sa faveur. Elle attraperai ce fils de Harpie et le déshabillerait. Elle le déshabillerais et reproduirait sur lui le sortilège à l'infini jusqu'à ce qu'aucun morceau de sa peau ne soit épargné et elle laisserait le sortilège œuvrer jusqu'à perdre le contrôle et qu'il brûle de l’intérieur. La blonde l'avait forcée à s'asseoir mais Caprice était terriblement agitée. Comme si le combat de toute une vie basculait à jamais en faveur de l'équipe adverse. Quand à la théorie de Victoire sur la personnalité qui devait se tenir à la tête de cet immonde trafique, elle était plausible et sans doutes qu'elle avait raison de se méfier. Elle porta son pouce à sa bouche pour en ronger l'ongle restant, perdue dans les méandres de sa mémoire phénoménale. En réalité, elles se heurtaient à un autre problème de toute aussi grande envergure. En effet, Caprice pouvait bien écrire à son grand-père pour tenteer d'avoir des informations sur le sujet de manière détournée, mais il y avait un risque. Celui qu'effectivement l'homme sache quelque chose et si il savait alors il faudrait abandonner la partie. Parce qu'il protégerai lui même le praticien et que son influence d'ancien membre du Magenmagot lui donnait une place sans pareille dans le domaine de la justice. Mais aussi parce que les O'Connel ne s'impliquaient jamais de moitié dans quelque chose. Elle n'était pas sure d'avoir envie de déterrer les cadavres de sa Maison de cette façon. • Si ..si il s'avère que les miens savent quelque chose, Victoire tu dois me promettre d'être prudente et de te retirer de cette affaire comme je le ferai. Si ma famille est impliquée, c'est grave. Ils ne rigolent pas avec le sang et les fouineurs et crois-moi il n'hésiterons pas à se débarrasser de nous de quelque façon que ce soit. Et moi, moi j'ai bien plus peur de retourner en France que de n'importe quoi d'autre.
crut-elle bon de l'avertir. Ils seraient capable de les tuer. Caprice en réchapperait peut-être mais à quel prix ? Ils étaient bien le genre qui l'enfermeraient dans une pièce clause d'un manoir de leur appartenance et lui retireraient sa baguette. Dès lors elle n'aurait de contact avec personne en dehors de la conception de l'héritier DeLune. Quand à Victoire ils étaient capable de mettre sa maison à sac et de s'en prendre à Selim s'il fallait. Ils feraient la plus grande blessure possible. De sorte qu'elle ne s'en relève jamais plus. L'irlandaise se redressa et referma le dossier pour cacher à sa vue les photos comme si elles l'avaient brûlée, comme si leur présence avait vicié l'air. Comme elle se sentait coupable. Coupable de n'avoir rien pus faire mais surtout parce qu'elle ne pourrais rien faire par la suite. Oh non, elle ne bougerait probablement pas. Caprice était une femme courageuse, une femme de feu qui avait tenu bon pendant presque douze ans face au poids des traditions et la pression de sa famille, supporté la violence d'un être qui était bien trop différent d'elle et qui , inutile folie, lui avait fait voir la mélancolie d'un avenir désespérants. Oui elle était courageuse et passionnée mais actuellement la seule chose dont elle était sure , c'était quelle avait peur de ce sur quoi elle avait posé les yeux. • Il existe bien des moyens plus douloureux que l'imperium pour avoir les pleins pouvoir sur une femme. Je sais quelque chose. Il faudrait...que je vois les corps pour pouvoir affirmer s'il s'agit d'une seule personne ou si ils sont plusieurs à pratiquer le sortilège...s'il est mal exécuté il continue de brûler jusqu'à ce que mort s'en suive tu sais ...
de la paume de sa main elle caressa la couverture du dossier avec une étrange douceur avant de le tendre à la vélane pour qu'elle fasse disparaître cette horreur de sa vue, leur présence réveillait trop de souvenirs dont elle n'avait pas envie de se préoccuper. Et puis ses yeux dans les siens. Le silence de l'instant et puis ses lèvres qui formulent l'interrogation. La seule peut-être qui avait du sens. – Comment tu t'en es sortie?
La rousse resta silencieuse un moment avait d'éclater d'un rire magnifique, mais terriblement ironique. Sa tête bascula en arrière et et elle ferma les yeux avant de revenir à elle. • La vérité c'est que je ne m'en suis pas sortie. Je suis toujours pieds et poings liée à mon fiancé j'ai réussi à obtenir un délais avec d'atroces menaces qu'il sait que je perpétrerai si jamais il osait a nouveau me ...si jamais...je lui ai juré d'être stérile à notre mariage, que je me ferai brûler les organes s'il fallait. Il se fiche pas mal de ce qu'il peu m'arriver mais la naissance d'un héritier et sa première préoccupation. Du reste, j'ai déjà brisé le serment qui nous unissait il ne reste que la dévotion filiale et la peur des miens, la peur de lui. Mais mon temps n'est pas illimité, Les DeLune ne me laisseront pas abuser d'eux encore plus longtemps. Un jour je disparaîtrait alors tu saura qu'ils m'ont enlevée dans mon sommeil et rapatriée en France et tu saura aussi que je ne verrai plus jamais la lumière du jour.
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| | | Victoire WeaScamander
Messages : 2045 Date d'inscription : 04/05/2012 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Ven 13 Sep - 10:29 | |
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A quoi ça rime ...A quoi ça rime, ça j'en sais strictement rien ! Absolument rien...Mais ce gars, Victoire, ce gars et sans doutes le pire...fils de salaud que tu verras jamais. Et au nom de toutes les fillettes à qui on a fait ça, je te jure sur la tombe de Merlin que si il croise un jour ma route je le tue.
Victoire ne douta pas une seconde que Caprice tuerait cette personne, qui qu’elle soit, si elle venait à lui tomber sous la main. Elle n’avait pas compris d’où venaient ces tatouages et voilà que la source de Magie Noire qu’elle redoutait était clairement impliquée. Son regard sur les photos changea. Certes, avant elle était triste de voir ces jeunes femmes fauchées dans la fleur de l’âge, mais savoir qu’en plus des sévices sexuels et des sortilèges elles avaient été victimes de cette Magie dénaturée, la rage lui bloquait la gorge.
Du coin de l’œil, elle regarda l’Irlandaise ronger ce qu’il restait de l’ongle de son pouce et posa délicatement sa main sur celle de son amie, lui adressant un sourire rassurant et la forçant à mettre hors de portée la peau déjà abimée. La vélane comprenait tout à fait la situation dans laquelle se trouvait la rousse. Si elle devait déterrer la vérité, alors sa famille ferait en sorte que rien ne se sache jamais. Les informations seraient aussi inutiles qu’inaccessibles. Victoire n’avait aucune envie de mettre en danger la vie du génie en potion mais quelque chose dans le fond de son cerveau remuait, lui susurrait qu’elles avaient besoin de savoir, l’une comme l’autre, qui était le sadique qui se trouvait derrière ce trafic. La blonde passa une main lasse sur son visage, repoussant par la même occasion cette voix qui lui semblait lointaine.
Si… si il s'avère que les miens savent quelque chose, Victoire tu dois me promettre d'être prudente et de te retirer de cette affaire comme je le ferai. Si ma famille est impliquée, c'est grave. Ils ne rigolent pas avec le sang et les fouineurs et crois-moi ils n'hésiteront pas à se débarrasser de nous de quelque façon que ce soit. Et moi, moi j'ai bien plus peur de retourner en France que de n'importe quoi d'autre.
Oublions cette idée, veux-tu ? Ne faisons pas appel à ta famille. La mienne peut avoir des informations, je me débrouillerais à ce sujet. Quant à être prudente, j’y suis obligée maintenant que j’ai une famille. Elle baissa la tête et murmura plus pour elle-même que pour une oreille extérieure Parfois, je me dis que c’était une erreur.
Le bruit du cartable qui se referme lui fit lever les yeux et elle eut juste le temps de voir Caprice caresser la couverture, comme pour souhaiter une meilleure vie aux filles étendues sur ces photos. Puis elle le tendit à Victoire, qui le saisit délicatement. La douceur de leurs mains était en parfait contraste avec la brutalité des mots qui brisaient le silence. Si le sort était mal appliqué, la peau brûlait jusqu’à ce que mort s’ensuive. Était-ce comme cela que les jeunes femmes étaient mortes ? Aucune d’elle n’avait de raison précise de s’éteindre. Elles étaient jeunes. Belles, pour la plupart. Certaines magnifiques. En bonne santé, visiblement. Et aucun signe distinctif, mis à part cette abomination de noirceur. Face à la question qui lui échappa naturellement, Caprice rit. Mais on pouvait bien entendre que l’amertume tintait le son mélodique de son rire.
La vérité c'est que je ne m'en suis pas sortie. Je suis toujours pieds et poings liée à mon fiancé j'ai réussi à obtenir un délai avec d'atroces menaces qu'il sait que je perpétrerai si jamais il osait a nouveau me ...si jamais...je lui ai juré d'être stérile à notre mariage, que je me ferai brûler les organes s'il fallait. Il se fiche pas mal de ce qu'il peut m'arriver mais la naissance d'un héritier et sa première préoccupation. Du reste, j'ai déjà brisé le serment qui nous unissait il ne reste que la dévotion filiale et la peur des miens, la peur de lui. Mais mon temps n'est pas illimité, Les DeLune ne me laisseront pas abuser d'eux encore plus longtemps. Un jour je disparaîtrais alors tu sauras qu'ils m'ont enlevée dans mon sommeil et rapatriée en France et tu sauras aussi que je ne verrai plus jamais la lumière du jour.
D’abord, Victoire crut avoir mal entendu mais son corps réagit, sursautant légèrement en reculant d’un pas. Puis, ses sourcils se froncèrent et elle s’assit, visiblement en pleine réflexion. Du plus loin qu’elle pouvait se souvenir, Gavried lui avait dit que sa famille était la dernière branche vivante de la lignée des DeLune. Comment donc était-ce possible que quelques mystérieuses personnes arrivent à terroriser l’Irlandaise, abordant fièrement le nom ancestral.
Excuse-moi. Tu as bien dit les DeLune ? Parce que c’est impossible, ça… Les seuls descendants DeLune encore vivant sont Morgane et Westley DeLune. Les autres branches se sont éteintes. Et ces personnes sont probablement les plus douces à ma connaissance. Comment ?...
La voix de la blonde se tut alors qu’elle croisa les doigts, posant son menton dans l’espace qu’il restait. Gavried le lui aurait dit. Jamais il n’aurait volontairement éclipsé un détail pareil. Il y avait deux solutions. La famille de Gavried savait, et ne faisait rien pour une quelconque raison personnelle. Ou alors, beaucoup plus inquiétant, ils n’étaient au courant de rien.
Tu dis qu’ils habitent en France ? C’est improbable… Tellement improbable… Il faut que tu rencontres Gavried. Ou ses grands-parents. Je ne sais pas quand c’est possible… Mais je ne pense pas qu’ils soient au courant de ce que tu viens de me dire. Quant aux corps, je peux t’emmener les voir si tu veux.
Jetant un regard sur sa montre, Victoire calcula rapidement le temps qu’il faudrait pour que les morgues du Ministère soient assez vides pour y faire entrer une civile et se leva en prenant son cartable sous le bras.
Mais il faut y aller maintenant.
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| | | Caprice A. O'Connel
Messages : 21 Date d'inscription : 04/09/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Ven 13 Sep - 14:18 | |
| Elle n'opposa qu'une faible résistance à Victoire lorsque d'un geste de main celle-ci tenta de l'empêcha de se ronger plus encore les ongles. Caprice fit quelques ronds avec ses épaules pour tenter de se détendre et se persuader que son état était tout à fait injustifié. Après tout elle avait elle même été marquée comme du bétail et on avait pas eu idée de venir à son secourt pour empêcher la chose alors même qu'elle était une toute petite fille. Non personne n'était venu à son secours et à la vérité , bien qu'elle ne l'avouerai sans doutes pas, elle avait trouvé cela tellement normal....Elle avait été fière quelques années plus tard de pouvoir montrer le tatouage ancestral aux autres jeunes gens qui gravitaient dans son cercle. Pas a cause de sa signification, ça elle ne l'avait apprit que plus tard, mais parce qu'il représentait la preuve qu'elle était la digne fille de sa famille. Parce qu'il était le rite de passage. Parce que c'était une chose qui marquait sa différence au seins même de l'école. Et du reste, Caprice n'avait pas honte de porter son nom. Elle en était même fière. Certes, la jeune irlandaise désapprouvait les action entreprises par les siens mais elle était ne rougissait pas -et n'avait pas à le faire- d'être issue de cette illustre lignée de sang-purs. Il y avait des prix à payer mais elle s'en accommodait. Ou peut-être n'avait-elle jamais tenté de s'en défaire ? Même si elle rechignait, elle avait toujours vécu avec la certitude qu'elle serait mariée pour des raison politiques et ne doutait pas que ses épousailles futures avec l'héritier DeLune aient été décidées bien avant sa naissance. Ce sur quoi elle venait de poser les yeux n'aillait absolument pas pour lui plaire, et pendant quelques secondes elle hésita à se saisir de sa baguette et de se débarrasser rapidement de toutes les preuves de l'existence d'une telle abomination. Il ne fallait pas que Victoire ne soit mêlée à ce genre de chose et pis encore, il ne fallait pas que qui que ce soit ne puisse un jour établir un hypothétique lien avec les O'Connel. Ça prendrait des proportion absolument dramatiques. Quoique dans le font, la rousse doutait que les siens soient assez stupide pour être directement associables à ces crimes. Ils avaient échappé à la cour martiale du tribunal de Guerre après avoir clairement sous-entendu qu'ils étaient bels et bien de fervent partisans de Lord Voldemort et avoir vaillamment servi sa cause, ce n'était donc pas pour se faire avoir de cette façon là. Elle l'espérait et se trouva dégoûtante de le penser. Elle était du côté de la justice après tout, mais les O'Connel n'avait jamais rien fait de mauvais à son attention et elle avait toujours été leur Princesse, leur favorite. • Je pourrais prendre ma baguette détruire ses papiers te jeter un oubliettes et en jeter un sur moi. Je pourrais le faire et je devrais le faire. Pour notre bien à toutes les deux et aussi je l'avoue par dévotion filiale. Mais je ne le ferai pas. Puisqu'elle l'avait pensé et sérieusement envisagé, la jeune femme jugeât bon de mettre la Vélane sur ses gardes. Ce genre d'idées ne demeuraient jamais éternellement mortes dans son esprit. D'un geste de main elle chassa cette pensée comme si elle avait été un insecte agaçant. La proposition de Victoire de tenter d'avoir des informations par sa famille à elle la désespéra et elle soupira. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement abandonner ? Voir que c'était trop dangereux et qu'elle devait simplement laisser cette affaire entre d'autre mains (n'importe lesquelles , Caprice s'en fichait) et rentrer chez elle pour embrasser son fils. Son fils et son époux. Lorsque les mots de la blonde à ce propos arrivèrent aux oreilles de la jeune sorcière frisée elle crus faire un bon et son regard se durcis. Elle n'était l'espace d'un instant plus la douce irlandaise recluse dans son laboratoire, mais la femme passionnée et violente qui s'était tant débattue pour vivre sa vie en Angleterre, celle qui s'était si souvent opposée à son fiancée et à sa sacro-sainte autorité. Celle qui tenait plus du fauve en chasse que de l'être humain standard. • Ne dis pas des choses pareilles Victoire, parce qu'une famille comme la tienne est tout sauf une erreur. Tu n'as pas la mienne, ni celle que je vais construire. Tu à ton fils et tu l'aimes et plus tard il t'aimera. Mon fils si j'ai la chance d'en avoir un, sera un salaud méprisant comme son père à terme et ne me verra que comme une contribution à la pureté de son sang. ça. ça c'est une erreur. Parce que je n'aurais jamais l'occasion de tenir cet enfant dans mes bras. Je peux te l'assurer. Tu devrais juste en profiter et l'aimer jusqu'à te perdre. son ton était presque dur et lorsqu'elle s'en rendis compte elle s'excusa essuyant quelques larmes d'indignation au coin de ses yeux clairs. Elle n'avait pas à se mêler de ce genre de choses après tout. En réalité, Caprice n'était pas la seule qui irait de surprise en surprise. Évoquer les conditions de son exil salvateur en Angleterre ne lui posait pas le moindre problème. Tout comme elle affirmait sans honte être encore une petite fille apeurée par son père et n'avoir jamais rien fait pour interrompre ses fiançailles avec Léodagan. Elle aurait pus pourtant. Les choses n'auraient pas été simples, mais elle aurait pus s'opposer mais elle savait combien cette alliance était importante pour les deux partis alors... – Excuse-moi. Tu as bien dit les DeLune ? Parce que c’est impossible, ça… Les seuls descendants DeLune encore vivant sont Morgane et Westley DeLune. Les autres branches se sont éteintes. Et ces personnes sont probablement les plus douces à ma connaissance. Comment ?... Tu dis qu’ils habitent en France ? C’est improbable… Tellement improbable… Il faut que tu rencontres Gavried. Ou ses grands-parents. Je ne sais pas quand c’est possible… Mais je ne pense pas qu’ils soient au courant de ce que tu viens de me dire. La rousse sursauta, écarquilla grand ses yeux si beau et éclata d'un rire franchement amusé cette fois ; c'est que la situation avait l'air tellement improbable, cette conversation totalement surréaliste ! • C'est Toi ! Sérieusement j'ai vécu pendant plus de douze ans avec Léodagan DeLune, le si grand si pur héritier de cette si graaaande famille ! Tu te doutes bien que s'il avait existé d'autre DeLune que ceux chez qui j'ai été enfermée des étés entiers je le saurais ! Le sang ne ment pas et je sais, je sais parfaitement qu'il est bien qui il prétend. Nos parents perdraient instantanément leurs cheveux si ce que tu disais est vrai. Cepenfant Caprice cessa bien vite de rire en comprenant que son amie de riait pas et qu'elle était absolument sérieuse à ce sujet. Si c'était vrai alors c'était un véritable désastre. Pour son mariage bien entendu et pour l'honneur de la famille, parce qu'il y avait bien une chose dont l'irlandaise était sure : on ne cachait pas une chose pareille sans une raison bien valable. Et par « valable » elle entendait terrible et impure. Sans quoi les DeLune se seraient vanté d'être assez nombreux pour peupler aussi la Grande-Bretagne. Caprice se massa les temps et aux mots « corps » « partir » et « maintenant » elle réagit au quart de tours se levant brusquement de son siège pour vêtir rapidement son manteau et saisit au passage sa cape de voyage pour tenter de passer inaperçue au Ministère. • Je te suis et je te laisse déterminer ce qui serai le moins pire : Un seul chef, très habile, qui pose la marque ou une multitude de petits trafiquants peu doués ? tentât-elle avec humour. |
| | | Victoire WeaScamander
Messages : 2045 Date d'inscription : 04/05/2012 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 15 Sep - 11:45 | |
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Je pourrais prendre ma baguette détruire ses papiers te jeter un oubliettes et en jeter un sur moi. Je pourrais le faire et je devrais le faire. Pour notre bien à toutes les deux et aussi je l'avoue par dévotion filiale. Mais je ne le ferai pas.
Victoire sursauta légèrement. Elle savait que c’était risqué, pour elle comme pour Caprice. Elle savait qu’au moindre faux pas, certaines personnes se feraient un plaisir de la détruire, de détruire sa famille, ses rêves, son mental. Ils s’en donneraient à cœur joie, la forceraient à regarder le tas de cendre qu’il resterait de sa vie et riraient alors que son cœur se briserait. Mais elle devait trouver des réponses. C’était son métier. C’était pour cela qu’elle s’était engagée dans les Tireurs. C’était pour la vérité et l’aide qu’elle avait décidé d’ignorer les dangers pour déterrer les secrets. Elle savait que peu de personne comprenait. Quant à sa famille…
Ne dis pas des choses pareilles Victoire, parce qu'une famille comme la tienne est tout sauf une erreur. Tu n'as pas la mienne, ni celle que je vais construire. Tu à ton fils et tu l'aimes et plus tard il t'aimera. Mon fils si j'ai la chance d'en avoir un, sera un salaud méprisant comme son père à terme et ne me verra que comme une contribution à la pureté de son sang. ça. ça c'est une erreur. Parce que je n'aurais jamais l'occasion de tenir cet enfant dans mes bras. Je peux te l'assurer. Tu devrais juste en profiter et l'aimer jusqu'à te perdre.
Tu ne comprends pas… Erreur n’était probablement pas le mot à utiliser mais j’ai besoin de savoir. Toi aussi, d’ailleurs, et tu le sais. Je peux voir à quel point cette histoire te perturbe et remue le couteau dans la plaie, j’en suis désolée, je ne savais pas que tu étais toi-même impliqué dans quelque chose de similaire sinon jamais je ne me serais permis de débarquer pour t’en parler. Je sais aussi comment se passe la vie dans ce genre de famille, c’est aussi pour cela que j’exerce ce métier. Pour aider. S’il se trouve que ta famille est impliquée, tes fiançailles ont des chances d’être annulées. Même si c’est extrêmement compliqué à prouver, je le sais, j’ai beaucoup lu sur les procès d’après-guerre. Si j’arrive à trouver les personnes responsables et si elles sont affiliées à ta famille, tu pourras aussi avoir une famille, des enfants qui t’aiment pour la belle personne que tu es et non pour le simple fait que tu les as engendré. C’est confus, je m’en excuse, mais tu as saisi l’idée.
La probable découverte à propos de la famille DeLune tournoyait dans le cerveau de la Vélane, qui tentait de l’analyser tant bien que mal. Si cela venait à se confirmer également, alors le mariage de l’Irlandaise avait tellement de chance d’être repoussé encore… Mais il fallait qu’elle parle avec Gavried. Ou mieux. Morgane.
C'est Toi ! Sérieusement j'ai vécu pendant plus de douze ans avec Léodagan DeLune, le si grand si pur héritier de cette si graaaande famille ! Tu te doutes bien que s'il avait existé d'autre DeLune que ceux chez qui j'ai été enfermée des étés entiers je le saurais ! Le sang ne ment pas et je sais, je sais parfaitement qu'il est bien qui il prétend. Nos parents perdraient instantanément leurs cheveux si ce que tu disais est vrai.
Je te promets que je connais une autre branche de la famille. Je vais me renseigner à ce sujet aussi mais je pense que là, on a quelques choses à apprendre.
Je te suis et je te laisse déterminer ce qui serai le moins pire : Un seul chef, très habile, qui pose la marque ou une multitude de petits trafiquants peu doués ?
Un rapide sourire tira les lèvres de la blonde qui marcha rapidement au-dehors du bureau, entourant son cou d’une grande écharpe. Le froid mordant colora ses joues d’un joli rouge tandis que les deux femmes se dirigeaient vers le Ministère de la Magie. Il était impossible de transplaner directement dans les bureaux mais plusieurs entrées étaient mieux dissimulées que d’autres, permettant ainsi aux personnes importantes de passer inaperçues lorsqu’elles se rendaient dans un département quelconque. Ainsi, Victoire dirigea son amie vers une bouche de métro, dévala les escaliers en faisant claquer ses talons contre le béton froid et poussa une porte qui criait dans son écriteau rouge que seul le personnel était autorisé à entrer.
Les murs foncés, mal éclairés, disparurent bien rapidement quand elles empruntèrent une porte dérobée et le décor se transforma, dévoilant les carreaux blancs et gris d’un couloir bien plus illuminé que le précédent. Peu de gens était au courant de cette voie, et les deux femmes ne rencontrèrent absolument personne alors que Victoire poussait porte battante et rideaux en caoutchouc. Enfin, elles arrivèrent à destination et la blonde enleva son écharpe avant d’entrer dans la salle principale, de laquelle sortaient des bruits de découpes et des constatations récitées dans un enregistreur moldu. La magie était interdite dans cette salle. Victoire attendit que l’homme ait fini de parler pour l’interpeler.
Charlie ? J’ose te déranger ?
L’homme grisonnant la regarda calmement, lui fit signe d’avancer et dévisagea l’Irlandaise.
Toujours la même enquête ? Et tu as amené de l’aide, cette fois. Intéressant. Et vous êtes ?
N’attendant pas la réponse, le dénommé Charlie se dirigea vers un casier, déverrouilla la porte de métal et fit coulisser un plateau jusqu’au milieu de la pièce, dirigeant une lumière vive sur le corps recouvert d’un drap blanc dont il dévoila le visage. Puis, il fit signe aux femmes de regarder plus attentivement alors qu’il reculait d’un pas.
Je n’ai toujours pas compris comment c’était possible. Est-ce que cette rousse flamboyante aurait une information ?
- Spoiler:
Couleur de Victoire : #FE88A5 Couleur de Charlie : #258362
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| | | Caprice A. O'Connel
Messages : 21 Date d'inscription : 04/09/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 15 Sep - 15:33 | |
| La rousse remuât vivement la tête l'air absolument catégorique et visiblement rageur quant aux déclaration de son amie. • Non. Non et non. Tu ne peux pas m'aider et d'ailleurs je ne veux pas qu'on m'aide. Tu ne saisit pas le fond de ma pensée, Victoire. Je ne veux pas que ma famille plonge. Ils sont sans doutes aux yeux de bien des gens des montres, mais moi je n'ai rien à leur reprocher parce que je suis une enfant de l'amour et que j'ai toujours été protégée de leur réalité. J'aime mes parents et ...Je suis la seule à avoir le droit de décider si oui ou non, j'ai envie de foutre mes fiançailles en l'air. Léodagan à sans doutes lamentablement échoué en temps qu'être humain mais c'est un sorcier de génie et...Je le respecte, j'ai appris à avoir une certaine dose de respect pour lui. D'aucun diront que je souffre d'un syndrome de la femme battue et c'est sans doutes moitié vrai,mais même si je suis du côté de la justice je ne permettrait pas que l'on mette toute ma vie en l'air.
Elle s'était redresser de sa petite stature et tentait de se donner une pose dominante qu'elle n'avait pas. Caprice n'était qu'un feu follet qui tentait de devenir un feu pour impressionner l'assistance et paraître bien plus dure qu'elle ne l'était. Cela dit et de façon tout à fait objective il était manifeste qu'elle n'avait aucune raison d'en vouloir à sa famille. Après tout elle n'avait jamais eu sous les yeux la moindre preuve qu'ils étaient bien les gens horrible que l'on décrivait parfois. Elle avait été élevée et aimée comme aucune autre jeune femme de sa condition ne l'avait jamais été et pour rien au monde elle n'aurait voulu changer cela. Non elle n'était pas amoureuse de son futur époux et oui elle en avait peur et il était vrais qu'elle faisait son maximum pour ne pas le mettre en colère contre elle plus que nécessaire. Pas plus qu'elle ne pouvait le gérer en tout cas. Et cependant qu'elle tentait de se calmer, elle reprenait toujours à la possibilité d'en finir rapidement avec cette histoire.
Je deviens absolument irrationnelle. Se sermonna la jeune femme pour se donner du courage. Il était vrai qu'elle avait été sérieusement secouée par cette affaire et sans doutes parce qu'elle soulevait des cadavres dans sa famille qu'elle aurait préféré continuer d'ignorer encore longtemps. Fort heureusement pour Victoire, Caprice à défaut d'être un Sang-pur respectable était une amie fidèle et dévouée et jamais elle ne se permettrait de revenir sur quelque chose qu'elle avait dit. Si elle avait promit son aide à la blonde alors le mieux qu'elle pouvait faire c'était l'accompagner au plus profonds des ténèbres de cette affaire et la protéger du mieux possible. Des deux elle était celle qui avait le moins à perdre. Forte de cette constatation, O'Connel se redressa, souffla pour expirer tout le stress emmagasiné et referma les boutons de son manteau. Manteau qu'elle trouvait fort sombre d'ailleurs avant de décider que de toutes les manières fichues pour fichues elle n'avait pas besoin de tenter de cacher sa présence plus que de raison. Elle abandonna donc la cape tout en sortant du bureau.
Elle confiât à son assistante la surveillance de ses imbéciles de laborantins et assura qu'elle serait bien vite de retour et que, au cas échéant elle possédait la clef et n'avait pas besoin qu'on l'attende pour fermer les locaux. A la question « que dois-je dire au directeur » elle répondit qu'elle était une grande fille et que ses affaires ne concernaient absolument pas son associé et que , du reste, elle défendait quiconque de s'en mêler de près ou de loin. Caprice laissa Victoire la mener en directions d'une autre entrée du Ministère. Elle en avait empruntée une déjà, lorsqu'elle avait été appelée pour intervenir et avait même eu l'autorisation exceptionnelle d'utiliser le réseau des cheminettes pour arriver le plus rapidement possible. Regardant la population du métro elle se demanda un quart de secondes si elles pouvaient toutes deux ressembler de prêt ou de loins à des employés des réseaux de transports Londoniens. Absolument pas aux vues du regard suspect que lui porta un jeune couple sur la voie d'en face. La rouquine ne s'en formalisa pas et entama son entrée dans le monde magique, marchant silencieusement et au pas de course derrière la vélane.
Des rideaux de plastique et des portes battantes coupe feu. Des bruits de découpe et une présence bien humaine forcèrent la scientifique à observer avec un étrange émerveillement la morgue du ministère de la magie. Elle ne remarqua pas immédiatement l'homme qui s'y tenait, c'est lorsqu'il s'adressa directement à elle que la jeune femme accepta de considérer qu'il n'était pas simplement partie intégrante du Paysage.
• Caprice. Je suis Caprice de l'ISR chercheur en potion et...a mes heures perdues experte en magie noire ancestrale qui regarde des macchabées pour les beaux yeux de cette charmante vélane ici-présente. se présentât-elle avec une petite dose d'humour pas forcément bien choisis au vu de la situation. Elle ne donna pas son nom de famille, elle ne pensait pas que ça soit une bonne idée, après tout elle ne savait trop bien ce que c'était que d'être issue de sa famille dans un lieu comme le Ministère. Elle savait parfaitement que cela ne risquait pas d'arranger ses relations avec le légiste. Elle posa un regard sur Victoire comme pour se rassurer avant de s'avancer dans la pièce pour regarder le corps. Celui d'une jolie jeune femme qui devait avoir approximativement son âge ou celui de la blonde. Et puis elle se concentra. Après tout elle n'était pas venue pour s’apitoyer mais pour faire des constations en temps que professionnelle. Sans se demander une seule seconde si la loi ou même la pudeur l'autorisait à faire cela, la rousse saisit le drap blanc pour dénuder complètement le corps de la victime et poser avec avidité ses yeux clair dessus.
Le tatouage apparu rapidement à ses yeux et instinctivement, dans un geste absolument incontrôlé elle porta sa main à sa propre cicatrice. Comme pour se protéger du maléfice mais il était bien trop tard. Elle attrapa une paire de gants sur une palette en fer et les enfila pour palper la chair à l'endroit ou apparaissait la meurtrissure. Un air à la fois fasciné, surpris et sincèrement dégoutté apparu sur son visage. • " Aeterna puritate " C'est le nom qu'on donne à ce sortilège dans ma famille. mais celui-ci est une étrange variante...déjà le fait même que ces jeunes femmes ne soient pas de Sang-Pur dénature tout le rite. Le plus étonnant c'est que la " Marque " semble être faite juste en surface...comme si elle n'avait jamais atteint les strates de chair en dessous... Je peux voir un second corps ? j'ai besoin de comparer. Son ton était soudain si clair et professionnel qu'il aurait sans doutes pus être déconcertant. La seconde d'avant elle était une jeune femme sensible et passionnée, désormais elle était la froide analyste. L'experte ultra concentrée sur les fait et sur rien d'autre déshumanisant complètement la personne qu'elle examinait. Le travail et seulement le travail.
Le légiste semblât hésiter un moment, cette inconnue était une civile qui ne s'était pas réellement présenter , mais fini par hocher la tête et tirer un autre tiroir ou le jeune maître en potion réétudia , la peau et le tatouage. Elle fronça les sourcil et fit une drôle de grimace. • Mon grand-père s'arracherait les cheveux s'il voyait un tel gâchis. Je ne sais pas qui à fait ça, mais Merlin...quel travail de cochon ! pas aussi doué en potion qu'il aurait dus pour ce que j'en pense, mais sacrément doué en sortilège...parce que le problème viens pas du sort en lui-même il n'as pas l'air d'avoir trop brûlé...je dirais même pas assez. En tout cas pour ces deux corps je suis formelle : c'est bien la même personne qui les à marquées. dit Caprice en s'écartant des cadavres pour regarder ses deux locuteurs avec tout le calme qui pouvait bien lui rester. |
| | | Victoire WeaScamander
Messages : 2045 Date d'inscription : 04/05/2012 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Sam 21 Sep - 11:04 | |
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Caprice. Je suis Caprice de l'ISR chercheur en potion et...a mes heures perdues experte en magie noire ancestrale qui regarde des macchabées pour les beaux yeux de cette charmante vélane ici-présente.
Un sourire éclaira rapidement le visage de Victoire et Charlie esquissa un commencement de rictus. Pas très à l’aise avec les personnes qu’il ne connaissait pas, le médecin légiste préférait de loin la compagnie des morts à celle des vivants. Et les personnes qu’il ne connaissait pas ne recevaient de sa part une attention particulière que lorsqu’elles avaient prouvé leur bon vouloir et leur utilité. Victoire ne s’en faisait pas au sujet de Caprice car elle savait que l’Irlandaise montrerait très rapidement l’étendue de son talent. Cette dernière se retourna d’ailleurs vers la blonde, cherchant quelque chose dans ses yeux et se retourna afin d’observer la jeune femme qui se trouvait sur la table froide.
C’était une des dernières filles retrouvées, un peu moins de quatre jours auparavant. Ses cheveux d’un brun chocolaté et ses traits fins ciselés, en plus de la pâleur de sa peau, montrait que l’on avait pris soin d’elle, malgré un manque de soleil évident. Cependant, aucune carence n’avait été mise à jour et des traces de protéines s’étaient révélées lors d’un examen approfondi quant au contenu de son estomac. L’homme, ou les hommes, qui se trouvait derrière ce macabre commerce prêtait une grande attention à la santé des filles. Elles étaient nourries plus que correctement, avaient visiblement accès à des douches et à des soins esthétiques. Mais elles ne sortaient que le soir. Et, mis à part le tatouage qui déchirait leurs côtés, elles n’avaient pour la plupart pas d’autres traces de blessures. Il y avait bien évidemment quelques exceptions et elles n’étaient pas jolies à voir.
D’un geste ample, Caprice découvrit entièrement le corps de la femme et, dans un réflexe rapide, toucha sa propre marque. Ne perdant pas contenance pour autant, elle se saisit d’une paire de gant et, alors que Victoire s’approchait pour voir plus clairement, étudiait déjà le corps. Ses doigts palpaient la chair meurtrie alors que les yeux de Charlie suivaient attentivement le moindre de ses mouvements. Ses petits yeux ne manquaient jamais un indice.
" Aeterna puritate " C'est le nom qu'on donne à ce sortilège dans ma famille. Mais celui-ci est une étrange variante...déjà le fait même que ces jeunes femmes ne soient pas de Sang-Pur dénature tout le rite. Le plus étonnant c'est que la " Marque " semble être faite juste en surface...comme si elle n'avait jamais atteint les strates de chair en dessous... Je peux voir un second corps ? J'ai besoin de comparer.
Charlie fronça les sourcils, croisa lentement ses doigts et prit une inspiration avant d’ouvrir la bouche pour parler. Mais Victoire hocha la tête avant qu’un seul mot ne brise le silence éphémère, autorisant l’homme a dévoilé un nouveau corps. Les coins de la bouche se rétractèrent légèrement et Charlie se dirigea vers un autre tiroir, qu’il ouvrit, et duquel il fit sortir la table brillante recouverte d’un autre drap blanc. Quelques mèches rousses s’échappaient du cocon protecteur.
Certaines sont de Sang-Pur. Une très petite partie, certes, mais on en a retrouvé quand même une demi-dizaine.
Sept, pour être exact. Et je n’ai jamais entendu parler de ce sortilège, l’Aeterna Puritate. Je sais ce que cela signifie cependant.
Mon grand-père s'arracherait les cheveux s'il voyait un tel gâchis. Je ne sais pas qui a fait ça, mais Merlin...quel travail de cochon ! pas aussi doué en potion qu'il aurait dus pour ce que j'en pense, mais sacrément doué en sortilège...parce que le problème viens pas du sort en lui-même il n'as pas l'air d'avoir trop brûlé...je dirais même pas assez. En tout cas pour ces deux corps je suis formelle : c'est bien la même personne qui les a marquées.
Donc, on aurait à faire à un seul homme. Du moins, en ce qui concerne le sortilège. Tu dis qu’il n’a pas assez marqué ? Il y a deux possibilités. Soit il ne le maitrise pas suffisamment, soit il n’a pas de grande Potentiel. Ce qui voudrait dire qu’il ne fait lui-même pas parti d’une famille de Sang-Pur.
Cette histoire de Potentiel n’est qu’une théorie, Victoire, rien n’a jamais été prouvé. Mais je saisis ton idée. Tu voudrais chercher dans les familles anciennement pures qui ont perdues ce statut suite à un mariage impur. J’utilise leur terme. Et cette personne chercherait à prendre de l’importance en apposant cette marque sur ces femmes, marque discernable uniquement par des sorciers de Sang-Purs, afin qu’ils sachent tous de quoi il est capable ?
Le regard de Victoire se voila un peu avant de reprendre son étincelle de réflexion. Le silence s’installa à nouveau dans cette pièce spéciale alors que les pensées tourbillonnaient bruyamment dans l’esprit de la blonde.
Je ne sais pas si c’est son but. En tout cas il a attiré notre attention. Pour ce qui est de l’attention des autres.. Je ne sais pas. Tu en penses quoi Cap’ ?
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| | | Caprice A. O'Connel
Messages : 21 Date d'inscription : 04/09/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 24 ans Double-compte: nope Travail/Etudes: Chercheur en Potion / Vice-Directrice de l'ISR | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 22 Sep - 8:02 | |
| Apparemment il n’y avait pas besoin d’être de sang pur pour attirer la méfiance. La rousse n’était pas dupe : le légiste n’avait pas la moindre confiance en elle. Parce qu’elle était une étrangère et sans doutes aussi parce qu’elle avait été appelée pour travailler à sa place. Parce qu’elle pouvait voir et comprendre quelque chose qui ne se dévoilait pas à ses yeux à lui. Parce qu’elle était une femme ? Non probablement pas il n’y avait qu’à voir le regard qu’il portait sur Victoire. Il la respectait, Caprice n’appartenait pas à un centre de recherche gouvernemental et était donc une nuisance potentielle pour la bonne marche de l’enquête. Comment être sûr qu’elle ne raconterait rien à personne de ce qu’elle allait voir ? Ou qu’elle n’en tirait pas un certain bénéfice. Elle était une Sang-Pur de renom et si elle était simplement venue effacer les traces pour protéger ses arrières ? Dire qu’elle n’y avait pas pensé était stupide d’ailleurs elle l’avait dit à Victoire sans trembler. Néanmoins elle n’en ferait rien par ce qu’elle était pour que ces jeunes femmes aient la reconnaissance qu’elles méritaient. Elle voulait voir ce salaud torturé au moins autant qu’il avait fait du mal à ces pauvres filles.
Passionnée petite sorcière qui n’aurais de repos que lorsqu’elle sentirait la menace qui plainait s’éloigner. Sa plus grande peur en regardant les cadavres avait été de constater que sa famille avait peut-être quelque chose à voir là-dedans, néanmoins, en examinant les corps elle avait été atrocement soulagée de voir que c’était impossible. Les siens ne tissaient de liens qu’avec des gens talentueux et fort. Pas des petites frappes. Pas des malades chroniques qui se permettaient de les imiter. Parce que ce subterfuge ne trompait personne. C’était une affreuse et atroce imitation. Elle avait donné ses constatation simplement parce qu’elles lui étaient apparues de cette façon et aussi parce qu’elle était sûre qu’elle ne se trompait pas. Ses yeux couvèrent un moment la jeune fille rousse qu’elle avait découvert et elle tendis les doigts vers son visage pour l’effleurer du bout de ses phalanges gantées de latex « Tu as beaucoup souffert…tu étais si jolie, je suis sure que quelqu’un te cherche avec acharnement… » elle murmura à l’adresse de la défunte qui ne pouvait plus l’entendre. Mais sans doutes que ça la rassurait.
Donc, on aurait à faire à un seul homme. Du moins, en ce qui concerne le sortilège. Tu dis qu’il n’a pas assez marqué ? Il y a deux possibilités. Soit il ne le maitrise pas suffisamment, soit il n’a pas de grande Potentiel. Ce qui voudrait dire qu’il ne fait lui-même pas parti d’une famille de Sang-Pur.
Cette histoire de Potentiel n’est qu’une théorie, Victoire, rien n’a jamais été prouvé. Mais je saisis ton idée. Tu voudrais chercher dans les familles anciennement pures qui ont perdues ce statut suite à un mariage impur. J’utilise leur terme. Et cette personne chercherait à prendre de l’importance en apposant cette marque sur ces femmes, marque discernable uniquement par des sorciers de Sang-Purs, afin qu’ils sachent tous de quoi il est capable ?
Elle les avait écoutés parler presque distraitement comme si elle avait été parfaitement ailleurs que dans cette pièce des sous-sols du ministère. Perdue dans ses propres réflexions et elle sursauta lorsque la blonde lui demanda son avis sur la question. L’irlandaise mit un moment avant de répondre le temps d’analyser les fait et le fruit de leurs propres conclusions. de (trop) nombreuses victimes et seulement quelques sept sang pur dans le lot… le Potentiel, la théorie, …Que pensait-elle de toute cette macabre entreprise ?
-Moi, Je chercherais du côté des pro-voldemortiens. Enfin des groupes mineurs de jeunes qui se revendiquent pur et grand, Ou l'extrême opposé ? Un espèce de malade fanatique qui essaie de lancer le monde dans une chasse aux sang purs ? En tout cas quand ça va se savoir les familles qui utilisent ce sortilège -et qui d'après moi sont directement visées- vont se lancer dans la traque au menteur et se rendre justice elles-mêmes. Je ne sais pas si vous savez comment on rend Justice dans ce genre de famille ? Elle posa brusquement sa question comme pour les mettre au défi de répondre. Sans doutes parce qu’elle avait déjà assisté à ce genre de « procès » dans sa vie ; parce qu’elle savait parfaitement ce qui attendait le coupable si les sangs-pur lui mettaient la main dessus. Sans doutes parce qu’elle espérait bien que cela arrive. Ce ne serais que justice et elle n’avait dans ce cas précis rien contre la punition que lui réservaient les siens. -Dans la mienne ont réuni le conseil des anciens et tous les chefs de toutes les branches dans les sous-sols de notre Manoir à Salem ou en Irlande. L’accusé est alors interrogé, torturé, menacé jusqu'à ce que mort s'en suive ou, en cas d’impossibilité majeure : jusqu'à la folie. On peut même s'en prendre à ses gosses ou sa femme, ses parents...c'est écrit dans le Codex " Tous les moyens employés seront jugés comme ayant été nécessaires." Caprice avait énoncé la règle le fait comme étant naturel et secoua la tête négativement pour se remettre les idées en place. Elle n’aimait pas ce genre de pratique, elle les réprouvait violement et ne s’en cachait pas. - Et j'aurais tendance penser que les Sang-Purs sont réellement visés. Seulement quelques-unes l'étaient mais fouillez le passif de leurs famille à tout hasard, je me demande même si les autres meurtres ne servent pas juste à masquer la véritable nature de ce trafic. Cela peut paraitre atrocement tiré par les cheveux, mais je sais ce que c'est que d'être Issue d'une grande famille de sang pur dans un univers ou la pureté du sang est dégradée, ou les gens vous regardent avec méfiance vous donnant le visage terrifiant de la guerre et de la mort.
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| | | Victoire WeaScamander
Messages : 2045 Date d'inscription : 04/05/2012 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite | Sujet: Re: Aux dernières nouvelles ♦ Victoire & Caprice Dim 22 Sep - 12:10 | |
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Moi, Je chercherais du côté des pro-voldemortiens. Enfin des groupes mineurs de jeunes qui se revendiquent pur et grand, Ou l'extrême opposé ? Un espèce de malade fanatique qui essaie de lancer le monde dans une chasse aux sang purs ? En tout cas quand ça va se savoir les familles qui utilisent ce sortilège -et qui d'après moi sont directement visées- vont se lancer dans la traque au menteur et se rendre justice elles-mêmes. Je ne sais pas si vous savez comment on rend Justice dans ce genre de famille ?
Victoire croisa les bras sur sa poitrine. Oui, elle savait ce que les Familles faisaient lorsqu’une personne venait se mêler de leurs affaires. Elle n’y avait jamais assisté, fort heureusement à son avis, et prévoyait de ne jamais le faire. Mais sa famille étant reliée à celle des Lestrange et des Black, elle avait eu l’occasion d’entendre une panoplie complète des pires histoires de vengeance. Ou de les lire. C’est fou comme les grandes et puissantes familles de Sang Pur ont tendance à écrire leurs vies en détail dans des dizaines et des dizaines de petits livres poussiéreux. Elle avait pris l’habitude de lire ces fameux journaux lorsqu’elle avait l’obligation de rester allongée. Et ces dernières années, les occasions n’avaient pas manqué…
Dans la mienne ont réuni le conseil des anciens et tous les chefs de toutes les branches dans les sous-sols de notre Manoir à Salem ou en Irlande. L’accusé est alors interrogé, torturé, menacé jusqu'à ce que mort s'en suive ou, en cas d’impossibilité majeure : jusqu'à la folie. On peut même s'en prendre à ses gosses ou sa femme, ses parents...c'est écrit dans le Codex " Tous les moyens employés seront jugés comme ayant été nécessaires.
Attendez. Salem et Irlande ?
Les yeux de l’homme s’étaient écarquillés avec étonnement. En plus d’être douée, cette sorcière aux cheveux de feu était, à ce qu’il avait compris, un membre d’une famille qu’il connaissait pour les avoir étudié durant ses années d’école ou ses heures perdues. Victoire lui sourit et hocha négativement la tête pour le faire taire encore un petit moment. Car, de toute évidence, Caprice n’avait pas fini d’étaler ses pensées.
Et j'aurais tendance à penser que les Sang-Purs sont réellement visés. Seulement quelques-unes l'étaient mais fouillez le passif de leurs famille à tout hasard, je me demande même si les autres meurtres ne servent pas juste à masquer la véritable nature de ce trafic. Cela peut paraitre atrocement tiré par les cheveux, mais je sais ce que c'est que d'être Issue d'une grande famille de sang pur dans un univers ou la pureté du sang est dégradée, ou les gens vous regardent avec méfiance vous donnant le visage terrifiant de la guerre et de la mort.
C’est vrai que les deux choix qui semblent se dessiner sont les deux que tu as énoncé. Mettre le petit monde des Sangs-Pur en émoi n’est pas facile et de cette manière il s’assure d’attirer leur attention sur son… Travail. Œuvre. Je ne sais pas comment il considère ce qu’il fait. Mais il est tordu, de toute évidence. Et le groupe de jeunes qui se revendiquent extrémistes ou que sais-je encore, ça se trouve partout, on l’a déjà vu.
Charlie hocha la tête en remontant ses lunettes sur son nez. Il se rappelait très bien cette affaire mais il pensait que c’était une fausse route quant à celle qu’ils traitaient actuellement.
Je partirais également pour un capteur d’attention. Les jeunes ne savent pas maîtriser ce genre de sortilège ou potion, je n’ai pas tout compris à votre histoire. Mais je sais par contre que, même s’ils font partis d’une famille Pure ils n’apprennent pas ce genre de Magie avant leur initiation, qui se déroule vers le quinzième, seizième anniversaire au maximum. Il me parait donc peu probable que nous soyons à la recherche de ce genre d’individu. Peut-être sont-ils plus âgés. Peut-être que c’est un complot de certaines familles envers d’autres. Mais je peux vous dire que ces informations étaient utiles, Caprice.
Victoire sourit à son amie et remercia Charlie d’un mouvement de tête. Elle devait lui exposer ses théories. Mais pas maintenant. Cet homme avait une grande intelligence mais n’appréciait pas qu’une personne extérieure soit présente lors de leurs discussions. Sauf si elle était indispensable. L’homme recouvrit lentement les deux corps avant de les remettre dans leur tombe de métal et de sortir par la porte principale. Il savait que les deux femmes resteraient probablement un moment pour discuter ou peut-être partiraient-elles immédiatement. Mais dans tous les cas, il faisait confiance à Victoire pour fermer derrière elle. Cette dernière regarda son ami partir avec sa démarche particulière et sourit légèrement.
Je sais que tu ne veux pas être impliquée dans cette histoire. Ou du moins ne plus en entendre parler. Je comprends tout à fait. Charlie ne dira pas que tu es venue ici, tu peux lui faire confiance. Il est spécial mais c'est quelqu’un à qui je confirais ma vie. Et je voulais aussi te remercier. C’était très utile, tout ce que tu as dit. On a de quoi réfléchir pendant quelques jours..
Victoire fit glisser son écharpe autour de son cou, éteignit les différentes lumières allumées et ouvrit la porte dissimulée par laquelle elles étaient entrées presque une heure auparavant. Avec un dernier regard sur la salle froide, la blonde ferma la porte à clé et entama le chemin du retour, plus lentement qu’à l’aller. Le bruit du métro s’amusa bientôt à faire résonner le couloir à nouveau gris et, lorsqu’elle poussa la porte métallique, le froid lui mordit le bout du nez. Les deux femmes remontèrent les escaliers, débouchèrent dans la rue passante et Victoire dissimula ses mains dans les poches de son jean.
Je dois y aller. Lysander est attendu au travail dans un moment et je crois déjà être en retard… Encore merci pour tout, vraiment. Passe à la maison nous voir quand tu veux, d’accord ? J’aimerais que tu rencontres Selim et je pense qu’il serait ravi de faire ta connaissance.
La Vélane déposa un baiser sur la joue de son amie et, après un dernier sourire, tourna les talons, disparut dans une ruelle peu fréquentée et transplana derrière une maison non loin de la sienne. Le craquement sonore fit déguerpir un chat qui se cachait dans un buisson et, lentement, elle remonta l’allée pour finalement déverrouiller la porte de la maison et recevoir une énorme léchouille de la part de Gabriel et un gazouillement heureux de la part de son fils. En le serrant dans ses bras, elle se dit qu’elle ferait tout pour aider Caprice à avoir le bonheur qu’elle méritait. Et cela impliquait de parler à Gavried. Rapidement.
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