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| La vie est un rêve et le sera toujours. [PV Abi' et Romain] | |
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Romain P. Lesage♦ Faculté d'Art et de Lettres ♦
Messages : 261 Date d'inscription : 17/11/2012
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 19 ans Double-compte: Artémis - Pearl Travail/Etudes: Etudiant | Sujet: La vie est un rêve et le sera toujours. [PV Abi' et Romain] Sam 19 Oct - 18:04 | |
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La vie est un rêve et le sera toujours. Amour, joie, conte de fées. Je vivais un rêve éveillé. Depuis près d'un mois ma vie était rythmée par des lettres à l'eau de rose que j'envoyais à ma très chère fiancée, des études pour lesquels je vouais une réelle passion intellectuelle et un travail loin d'être contraignant à m'amuser entre chat magique et hibou farceur. J'étais heureux. Le soleil se levait à peine lorsque j'ouvrais les yeux sur mon petit studio Londonien. La chaleur du soleil envahissait peu à peu les lieux bohèmes que j'avais presque fini d'aménager. Je posais mes pieds nus sur le carrelage froid sans grimacer, appréciant ce contraste entre chaud et froid. Je baillais, comme chaque matin et allais dans ma très petite salle de bain où l'on avait quand même préféré y mettre une baignoire. Je tournais délicatement le robinet neuf, l'ancien étant déclaré sans vie le weekend dernier, et je m'en retournais dans ce qui se faisait ma chambre qui donnait directement sur le petit coin télé qui lui-même donnait sur la cuisine. J'allais donc jusqu'à la cuisine ou je sortais quelque pêchés mignons de mon petit déjeuner français. Petite tartine briochée, pots de confiture de mamie, chocolat en poudre et tout ce qu'été nécessaire à mon bonheur matinal.Le chat de la voisine en faisait également partit. Chaque matin, Sylvestre, venait miauler à la porte vitrée du petit jardin après avoir passé la clôture qui donnait sur le jardin de sa maîtresse, une dame de 60 ans qui me louait ce petit studio. J'ouvrais donc à Sylvestre pour lui donner son petit bol de lait matinal et je répartais dans ma salle de bain où je plongeais dans un bon bain chaud. Les matins étaient doux et paisibles dans mon petit univers. Ils ne surpassaient pas ceux dans mon paradis Normand, mais c'était un luxe de pouvoir s'en approcher. Le reste suivi simplement. Je déjeunais après mettre habiller et faisais sortir Sylvestre avant de sortir moi-même pour prendre le chemin de l'université. Chaque matin je faisais un petit trajet en bus de quelques minutes avant de passer par le parc qui m’emmenait presque à Londinuim. Un petit parcours d'une demi-heure qui était le bienvenu. Arrivé sur place je retrouvais plusieurs camarades avec qui j'avais sympathisé. Nous faisions partie d'un petit groupe s'intéressant aux récits fantastiques, non élucidés, même dans le monde sorcier. Des petites légendes qui nous faisaient tous rêver et dont nous tentions de trouver des explications. L'un d'entre nous été d’ailleurs parti à la recherche de l'une de ces légendes concernant une épée magique comme celle du roi Arthur. J'aurais moi-même voulu l'accompagner, mais je devais mettre en avant mes études. Les mystères attendraient encore un peu. Très vite nous nous dirigions tous vers nos amphithéâtres respectifs au nombre incalculable de sièges où plus ou moins tranquillement chacun attendait le début des cours. Le professeur de philosophie arriva rapidement et toujours en très grande pompe. Il était le professeur que toutes les étudiantes admiraient. Il avait une façon bien à lui d'interpréter les textes de grand philosophe sorcier, d'une manière à ce que n'importe quelle personne puisse les comprendre. Un très bon professeur qui finirait par s'attirer des ennuis avec ses regards de charmeur. Il n'était pas rare que lui et moi nous retrouvions à parler à la fin de l'un de ses cours. Il semblait avoir la réponse à tout et bien que je n'étais pas d'accord avec lui sur tout nous nous entendions très bien. Aujourd'hui après deux heures de pure théorie, il nous annonça qu'il ne pouvait enchaîner les deux heures suivantes étant attendues à Salem pour une conférence. Je rangeais donc mes documents remplis de notes et sortais en me demandant à quoi je pourrais occuper ces deux heures de temps libre. La magie fusait à droite et à gauche à mon grand déplaisir. Beaucoup ici lançaient bon nombre de sort comme si ce fut un jeu. Cela était au contraire sérieux. Je les pardonnais, les savants pour la plupart ignorant de savoir ce que voulait dire lancer véritablement un sort. J'avais peu à peut recouvrer la mémoire et les événements du Noël passé venaient quelques fois troubler ma sérénité. Le fait que ma baguette soit toujours dans son écrin de lierre reflété bien ce funeste épisode.La magie faisait encore partie de moi, mais à un niveau supérieur, ma baguette représentant désormais une arme. Je sortais donc du complexe universitaire et me baladais dans les rues un peut au hasard jusqu'à ce que je me décide à entrer dans un café. Il y faisait chaud et une odeur de café embaumait les lieux. Je saluais quelques personnes et allais m’asseoir à une table avant de me débarrasser de mon manteau. Le bout du monde, un joli nom, peu attendu pour un café moldu, mais je me prenais tout de suite d'affection pour ces lieux.
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| | | Abigaëlle Calleghan
Messages : 57 Date d'inscription : 18/05/2013 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 21 ans Double-compte: Victoire Travail/Etudes: Serveuse au Bout du Monde | Sujet: Re: La vie est un rêve et le sera toujours. [PV Abi' et Romain] Dim 20 Oct - 8:45 | |
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La douleur monta le long de mon bras et j’envoyais valser l’ustensile brûlant qui venait de blesser ma main gauche. C’était la première fois que je me forçais à prendre un petit déjeuner avant d’aller au travail, au lieu de croquer dans un croissant et d’avaler une énorme tasse de café en deux minutes à peine, et voilà comment ça finissait. Eteignant la plaque d’une main, allumant l’eau froide de l’autre, je laissais le liquide glacé couler sur la blessure pendant une dizaine de minutes, en déballant toutes les insultes dans toutes les langues que je connaissais. Peu à peu, la sensation douloureuse s’atténua et ne resta qu’une pique brûlante lorsque je tentais de plier ma main. La journée commençait mal. Je vérifiais l’heure, jurais une nouvelle fois en voyant que j’étais déjà presque en retard, pas habillée, pas douchée, et pas maquillée. Ignorant la brûlure, je me jetais dans la douche, ne faisant pas attention à la température de l’eau. Je risquais de me casser la figure en reculant lorsque l’eau froide se déversa sur ma peau et la réglait à peine, grelottant sous le jet en lavant mes cheveux. Moins d’une minute plus tard, j’étais enroulée dans ma serviette, les cheveux emprisonnés dans un turban bleu clair et je tentais tant bien que mal de me maquiller d’une main et de me brosser les dents de l’autre. Une fois le brossage terminé, je me dépêchais de poser une dernière touche de mascara sur mes cils avant de sauter dans des habits propres, de boutonner ma chemise d’une main et déroulant mes cheveux avec ma paume blessée et de les rassembler en un gros chignon désordonné qui ressemblerait peut-être à quelque chose une fois ma tignasse sèche. J’en doutais sincèrement mais pourquoi ne pas rêver… Je ne pris pas la peine de lasser mes bottines avant de dévaler les escaliers, ce qui me valut de me tordre une cheville en arrivant en bas. Une nouvelle pluie de jurons plus tard, je sortais dans la rue en enfilant mon manteau rouge et passait mon sac à mon bras. Je regardais la petite pluie fine qui tombait sur les rues de Londres, dévorait du regard les gens pressés et les collégiennes romantiques qui admiraient la pluie de leurs grands yeux fardés. Un gloussement monta dans ma gorge et je cachais mon visage dans le col de mon manteau pour ne pas me faire entendre. Le feu passa au vert. Je traversais, me laissant entrainer par la foule avant de bifurquer dans la rue menant au Bout du Monde. Allen était déjà là et me regarda entrer avec un grand sourire. Notre habitude était de nous envoyer des vannes lorsque l’autre ne semblait pas au top de la forme. Jamais méchante, toujours bien placées et à double sens. Toujours dans le but de remotiver l’autre.
Alors mademoiselle, on est en retard ! Qu’est-ce qui t’es arrivé ce matin, tu t’es faite manger par un cobra avant qu’il se rende compte que tu étais pas comestible ?
Ta gueule Allen. Pas l’moment.
Je jetais mon manteau dans mon casier, me servait une énorme tasse de café et croquait dans un croissant tout en attachant mon tablier autour de ma taille, vérifiant que le bloc-notes et le crayon que j’utilisais toujours se trouvaient bien dans les poches de devant. Une fois chose faite, j’avalais une gorgée de café avant de me rendre compte que je ne l’avais pas sucré. Le premier client arriva et j’attendis une minute avant de me diriger vers lui pour prendre sa commande.
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Dix heures. Plus que deux heures avant de pouvoir me poser et manger mon premier vrai repas de la journée. Les anglais avaient cette habitude de prendre un petit déjeuner copieux, de ne manger qu’un sandwich à midi et de prendre un repas chaud le soir. C’était totalement impossible pour la grosse mangeuse que j’étais. Le temps me manquait chaque matin pour prendre un bon petit déjeuner, c’est vrai. Mais le midi et le soir étaient sacrés. Si quelqu’un venait s’interposer entre mon assiette bien garnie et ma fourchette, il risquait de se retrouver avec les piques plantés dans la main. Allen avait été bien gentil de me laisser prendre cinq minutes pour passer un bandage et une crème sur ma brûlure et c’était comme si elle n’avait jamais existée. Chaque fois que je me faisais mal, il me fournissait un de ces remèdes de grand-mère dont il avait le secret et mes bobos disparaissaient tellement rapidement qu’on aurait cru que c’était de la magie. Ma tasse de café était vide et mon ventre grognait. Un jeune homme que je n’avais encore jamais vu entra dans le café et dévora tout du regard avant de s’asseoir à une table. Je l’analysai rapidement avant de me saisir de mon bloc et de me diriger vers sa table.
Bienvenu au Bout du Monde ! Qu’est-ce que je vous sers, aujourd’hui ? Je ne crois pas vous avoir déjà vu ici. Vous êtes nouveau à Londres ?
Mon rôle n’était pas de questionner tous nos clients mais ce jeune homme n’avait pas le visage typique d’un anglais. Il avait quelque chose de différents et je trouvais ça intéressant. Autant profiter de ma situation de serveuse pour en apprendre un peu sur lui, non ? Derrière le bar, Allen me lança un regard rieur.
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| | | Romain P. Lesage♦ Faculté d'Art et de Lettres ♦
Messages : 261 Date d'inscription : 17/11/2012
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 19 ans Double-compte: Artémis - Pearl Travail/Etudes: Etudiant | Sujet: Re: La vie est un rêve et le sera toujours. [PV Abi' et Romain] Mar 29 Oct - 6:39 | |
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Frottant mes mains entre-elles pour les réchauffer je regardais la jolie jeune femme se diriger vers moi pour prendre ma commande. Mon regard fut attiré par le bandage qu'elle avait autour de sa main gauche, mais c'était coutume de voir en milieu moldus des personnes avec des bobos. En y pensant je me trouvais bête de n'avoir même pas un pansement ou un désinfectant dans mon studio. Je savais qu'il me suffisait d'appeler à l'aide et ma sœur accourrait pour me soigner d'un coup de baguette.
Bienvenu au Bout du Monde ! Qu’est-ce que je vous sers, aujourd’hui ? Je ne crois pas vous avoir déjà vu ici. Vous êtes nouveau à Londres ?
Mon visage s'illumina devant tant de question et de ce qui semblait être de la joie. Je n'avais pas eu le plaisir de parler avec une personne venue d'un nouvel horizon depuis longtemps. À croire que je me faisais ermite. J'avais beaucoup de travail, mais cela ne devait en aucun cas empiéter sur ma vie personnelle. Je regardais un bref instant ma bague de fiançailles que ma grand-mère avait tenue à me donner pour faire honneur à mon grand-père et que je faisais tourner machinalement autour de mon doigt. Rien n'avait plus de valeur que mes proches.
Quel charmant accueil. Voilà une personne civilisée et pleine de vie.
Je lui souriais en respirant un bon coup. Le monde moldus était bien tous ce que j'aimais. Il y avait une profusion de sourire autour de moi, surement dû à l'arrivée pressente de Noël. Le monde sorcier n'était pas si joyeux. Les royalistes devaient eux surement l'être mais du reste, non. Je n'étais pas contre le fait d'avoir un roi pour chef d’État, mais celui-ci n'avait pas sa place. Il y avait trop de noirceur et d'horreur dans son règne. Le seul point positif était la présence de l'ordre du phénix à Poudlard. Laïla y était protégée de tout.
Je ne suis pas nouveau à Londres, mais l'anglais m'est beaucoup moins familier que le Français et votre accent me laisse tout aussi perplexe.
Je laissais échapper quelques rires en pensant à ma belle France. Les arbres devaient être dénudés laissant un tapis de feuille jaune oranger à leurs pieds. Les jardins devaient être plein de potirons et citrouilles et grand-mère avait surement dû en faire une pleine marmite de soupe et de confiture. Tant de belles choses qui me manquaient. Mon petit studio était parfait, mais il y manquait ces choses indescriptibles qui auraient donné une ambiance elle aussi indescriptible de pure chez soi. Elle avait un accent du nord. Peut-être allemand ou encore Russe enfin j'en avais aucune idée. Sa couleur de peau très pâle laisser croire qu'elle venait du nord.
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| | | | Sujet: Re: La vie est un rêve et le sera toujours. [PV Abi' et Romain] | |
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| | | | La vie est un rêve et le sera toujours. [PV Abi' et Romain] | |
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