Event N°4 - Faction: Sceau de Salomon

**♣ Fondateur ♣**

Saint-Clare faisait dos à la porte, observant les gouttelettes de pluie se faire la course le long de la vitre. Londres sous la pluie, sous le régime d'un fou. La disparition du prince Jacob n'avait fait qu'aggraver les choses, les patrouilles royales triplant dans leur nombre et occupant toutes les rues achalandées. Se dissimuler au sein de la capitale devenait de plus en plus difficile. Pourtant, l'inquiétude n'était pas l'émotion qui tissait les plis sur le front autoritaire de l'homme; il venait d'observer une grande femme, enfouie dans un manteau de pluie jurant avec sa beauté, laisser son visage à découvert pour accueillir par un sourire Matthias Hobbes qui s'approchait de l'hôpital.

« Eleanor devrait être plus prudente. Elle se croit imbattable. Mais malgré ses talents en sortilèges et en métamorphose, elle ne pourra plus se cacher très longtemps. »

Maximilian se retourna rapidement vers l'autre présence dans le bureau: Pearl Smith était élégamment posée sur un fauteuil de cuir. C'était la chaise de Maximilian, celle qu'il n'aimait pas partager. Pourtant, toutes les courtoisies se devaient à Miss Smith et il ne dit rien. La remarque qu'elle venait de faire aurait pu sortir de ses propres lèvres, mais il s'abstint de faire le moindre signe d'approbation. Eleanor Branstone avait toujours été sa partenaire en crime, et malgré ses faiblesses, elle se montrait toujours digne de son respect et de sa confiance. Il n'y a que l'incident à Poudlard l'année précédente qui avait été un véritable échec; pourtant, il lui avait pardonné, car il l'avait laissée seule dans un milieu étranger qui ne correspondait pas à son aire d'expertise. C'était aussi de sa faute.

Le soulèvement d'état qu'ils avaient comploté ensemble n'aurait pas du être un échec. Le coup qu'Hélios leur avait fait n'était pas prévu; la folie de celui-ci n'avait pas été remarquée plus tôt. Mais ils savaient bien que le règne d'Hélios 1er ne pouvait durer beaucoup plus longtemps. La population vivait en terreur oui, mais dans l'espoir d'un avenir meilleur. On pouvait toujours compter sur la présence de l'espoir dans le coeur de la populace. Inutile de l'écraser, c'était une force motrice. Le Sceau de Salomon était une forme d'espoir, institué pour combattre l'Anneau de Jade et de mettre en place ses idéaux de dictature en abattant la tyrannie.

La porte s'ouvrit.

L'honorable Matthias Hobbes suivait l'élégante Branstone, tous deux affichant une expression solennelle. Peu après, un homme dans la fin trentaine entra, puis un jeune couple le suivit, formant le nombre de sept dans le bureau de Saint-Clare.

« Ils s'en viennent d'un instant à l'autre. »

Ce fut Oliver Dashwood qui avait parlé le premier. Tout le monde se regarda et acquiescèrent en silence. Tout le monde savait que l'ADJ était en route pour venir récupérer leur gibier.

« Ils pensent nous surprendre, et voilà une première faiblesse. »

C'était au tour de Matthias d'énoncer la prochaine phrase. Saint-Clare le regarda durement, pensant que ceci était une évidence trop reconnue pour être remarquée. Pourtant, il allégea ses traits en continuant sur la même veine.

« Nous serons ceux qui les surprendrons, avec notre force retrouvée, courtoisie de mademoiselle Smith. Grâce à sa provision d'armes, nous allons pouvoir nous défendre et surtout, attaquer à notre tour. Souvenez-vous de l'objectif: à bas la monarchie ! »

♣ Un seul tour ce déroulera ici. Celui-ci débute le dimanche 16 février et se terminera jeudi le 20 février.

♣ C'est un sorte de prologue, alors Prenez le temps de situez votre personnage par rapport au post PNJ.

♣ Note: Ernest Coperfield est l'homme dans la quarantaine. Oliver Dashwood est un jeune médecin de vingt-cinq ans et Blanche Madon est sa fiancée d'enfance, dix-huit ans, étudiante en divination. Ils sont des PNJs alors vous pouvez les utiliser à votre guise dans vos rps. Il y a aussi des gardes royaux qui vont accompagner le groupe

Je veux que le pouvoir se conquiert
par l’intelligence de l'Homme.

Just a game

Event

« Sors d'ici ! »
Mon excès de colère faisait jeter la table basse le long du mur qui se démembra à l'impact. Les bras croisés j'étais assise sur le fauteuil juste en face de Jun qui se trouvait adossé au mur. La clope à la bouche il me regardait avec ses yeux noirs que je détestais. Anastasia était partie en vitesse, effrayer par ce vacarme qui avait fait venir Vallas, inquiet. Je regardais le petit elfe et lui demandais de ne pas s'en mêler, avant de me lever en empoignant mon verre de champagne rosé. Il me défiait du regard. Je voyais que dans ses yeux il souhaitait que je sois la première à l'atteindre. Si je faisais cela, il avait une bonne raison de m'expédier de force en Italie sous l'oeil de mon père.
Jun était un idiot. Il ne comprenait rien à ce que je voulais faire. L'aide que j'apportais au sceau de Solomon nous permettrait de vivre plus tard sans souci. Plus besoin de se cacher de la police sorcière, plus de crainte, hormis celle de faire fonctionner le commerce. Je pensais ainsi. Je voulais que cela fonctionne. J'en avais conclu ainsi. L'anneau de Jade était bien trop dur et monstrueux pour que nous ne soyons pas inquiétés, l'ordre du Phénix, bien trop pieux pour nous accepter parmi eux et enfin le sceau de Solomon, se situait entre les deux.
« Tu es folle Pearl. Tous ces moments enfermés dans ton laboratoire ont fait de toi une personne que je ne connais pas. Le fait que tu les aides ne les forces en rien à t'être redevable plus tard. Ils finiront par te mettre en cage.»
J'eut un léger moment d'absence qui me déséquilibra sans que je ne tombe. Je levais les yeux au plafond pour retenir ces larmes que je ne voulais pas verser devant lui. Il était dur et mauvais. C'est lui qui changeait, pas moi. Je restais la même depuis toujours. Je lui jetais le contenu de mon verre à la figure, ce qui le fit rire. Il plaqua ses cheveux en arrière avant de passer le pas de la porte et de me laisser seuls. Je l'entendis simplement pestiférer au loin.
J'irais seule, même si je mourrais de peur.

***

J'avais enfilé l'une de mes plus belles robes, entièrement noir pour venir ici. J'avais réussi à venir de moi-même, camouflé dans une épaisse cape également noire dans laquelle j'avais dissimulé mon arme. Une arme que j'étais la seule à posséder. Elle ne tuait pas, mais elle vous laissait comme mort. Vous ne soufriez pas, mais vous ne pouviez vous empêcher de hurler. Destinée à faire peur et rien d'autre. Je ne pouvais m'imaginer tuer une personne de sang-froid.
J'étais assise sur un fauteuil les jambes croisées et attendais que le monde bouge. J'étais arrivé un verre, qui ne pouvait se vider, à la main en guise de compagnie et j'observais Maximilian. L'eau ruisselait sur les vitres de l’hôpital, cet hôpital dans lequel j'avais incorporé des sommes considérables sans parler de ce fameux pot-de-vin pour récupérer Érin. Je ne savais pas réellement ce que nous attendions, mais allez savoir pourquoi je préférais rester là à attendre et à faire quelques remarques qui concernait Eleanore.
Finalement ils pointèrent tous leurs nez au même moment. Je dois dire que je ne connaissais personne. Je n'avais, de mémoire, jamais parlé à Matthias Hobbes, ni à ces gens qui m'étaient encore plus inconnus. Je buvais une gorgée de whisky glacée pour calmer mon inquiétude avant de sortir une cigarette dont la première bouffée dura plusieurs secondes.
Je les écoutais sans rien dire avec un sourire aux lèvres. Je me serais cru dans l'un de ces polard que papa aimait tant regarder.
« Nous serons ceux qui les surprendrons, avec notre force retrouvée, courtoisie de mademoiselle Smith. Grâce à sa provision d'armes, nous allons pouvoir nous défendre et surtout, attaquer à notre tour. Souvenez-vous de l'objectif: à bas la monarchie ! »
Je saluais ses mots d'un clin d'oeil tout en buvant une nouvelle gorgée. J'avais été claire avec lui et je le pensais plutôt loyal. Dans le pire des cas je n'aurais aucun regret à faire en sorte que chacune des armes fournies ne devienne que de vulgaires morceaux de métaux inutilisables. Attendant un mouvement de leur part je me plongeais dans le fond du fauteuil en créant un chat avec la fumée de ma cigarette. Quel rôle allais-je jouer ? Ce soir j'avais une envie de vrai gangster, mais surement qu'un événement me ferait changer d'idée. Jun occupait également mes pensées. Qu'allais-je faire sans lui ?

♦ Faculté de Médecine ♦

Partir à la guerre. Je l'avais fait une fois auparavant. En fait non, pas en guerre. Enfin si. Mais pas la même guerre. Une guerre différente. Une qui n'impliquait pas d'autres personnes. Enfin si. Lily. Mais notre guerre silencieuse n'était pas la même. Je l'ai déjà dit. Maintenant, le monde entier allait savoir de quel côté je me rangeais. Je perdrais ma position à la cour royale. Cela importait peu si nous réussissions à abattre la monarchie.

Nous étions plusieurs a entrer dans le bureau de Saint-Clare. J'étais un soldat parmi d'autres, qui, à défaut d'être peu, n'avait pas encore reçu son numéro. On devait se contenter de m'adresser avec un nom. Cette constatation ne me fit pas frissonner, comme ces choses qui font peur. Elle me fit réfléchir. Si je faisais mes preuves aujourd'hui, je pourrais peut-être obtenir un statut plus élevé au sein de ma faction. Les études que j'entreprenais allaient déboucher sur un métier payant, mais cela n'était pas pour tout de suite. Je devais être indépendant plus tôt. Comment m'y prendre?

Mon jeune regard s'affaissa sur la jolie image de Pearl Smith. Elle était assise calmement dans le fauteuil rouge de Saint-Clare. On m'avait fait savoir que celui-ci était son trône et que personne s'assoyait dedans. Mademoiselle Smith était encore vivante, alors il était clair qu'elle était puissante. Ma clef, peut-être?

« Ils s'en viennent d'un instant à l'autre. »

Dashwood avait parlé. C'était un ami. Enfin, quand je dis ami. Saint-Clare ne semblait pas être très impressionné par cette évidence. Pour me montrer solidaire - oui, c'est un sentiment qui s'empare de moi parfois - je tentai de dire quelque chose qui pourrait faire oublier ce qu'Oliver avait prononcé.

« Ils pensent nous surprendre, et voilà une première faiblesse. »

Je fus foudroyé par le même regard impardonnable de Maximilian. Mais ma punition ne fut pas

« Nous serons ceux qui les surprendrons, avec notre force retrouvée, courtoisie de mademoiselle Smith. Grâce à sa provision d'armes, nous allons pouvoir nous défendre et surtout, attaquer à notre tour. Souvenez-vous de l'objectif: à bas la monarchie ! »

Je réajustai mon col. Je n'avais pas peur. Pas pour moi. Et si Lily était là?

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» L'évent est finie

Event N°4 - Faction: Sceau de Salomon

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