Éléane I. Greengrass♦ Faculté de Politique ♦
Messages : 258 Date d'inscription : 08/12/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 19 Double-compte: Elada L. Enatari Travail/Etudes: étudiante en deuxième année de politique | Sujet: Eléane Isobel Greengrass [terminé] Lun 9 Déc - 17:55 | |
| Éléane Isobel Greengrass Inventé |
| Nom : Greengrass ; Prénom Éléane ; Âge : 18 ans ; Date de naissance: 21 décembre 2005 Métier : Étudiante ; Ancienne maison : Gryffondor ; Pureté de sang sang pur ; Baguette magique : Bois de cerisier, nerf de coeur de dragon, 27, 2 centimètres. Longue, fine et souple la baguette d'Éléane est à la fois simple et travaillée. Son manche, serti de formes rondes et gracieuses, se décline tout en finesse et complexité avant de s'enrouler et de se recourber sur lui-même. De ces formes presque naturelles découlent de fines rainures qui, à l'image du lierre qui s'agrippe au bois, s'enroulent de tout son long pour mourir sur le bout plus fin de l'objet. Idéale pour les sortilèges et enchantements, cette baguette aux effets parfois surprenants produit une forme de magie délicate mais puissante. Physique : Relativement grande pour une femme, Éléane est une jeune personne mince et élancée, aux longues jambes et aux hanches bien dessinées – hanches auxquelles elle reproche d’ailleurs souvent d’être « aussi large que ses épaules ». Ses longs cheveux bruns, qu’elle porte souvent détachés, ondulent en cascade le long de son échine et caressent le milieu de ses omoplates. Elle regrette parfois que sa chevelure ne choisisse jamais entre lisse et bouclé, mais elle aime néanmoins mettre en valeur le volume naturel de sa crinière en la ramenant légèrement vers l’arrière ou sur le côté.
Son visage, pourtant fin, se caractérise par un grand front et un nez joliment dessiné. Ses pommettes, légèrement saillantes, se fondent parfaitement sur la courbe de ses joues et épousent des lèvres légèrement charnues avant de terminer leur course sur un menton quelque peu avancé. Sous ses sourcils bien marqués, s'esquissent des yeux d’un surprenant gris clair, caractéristiques des Fawley héritée de sa mère. C’est d’ailleurs là un détail qu’Éléane aime particulièrement chez elle, consciente que son regard, parfois si froid, peut parfaitement devenir un intriguant atout de séduction et ce, bien qu’il lui arrive, en réalité, assez peu souvent de vouloir séduire. Du reste malgré son teint pâle, elle ne se maquille que très peu, optant le plus souvent, les jours où elle se décide néanmoins à mettre un peu plus son visage en valeur, pour un simple mascara noir et, plus rarement encore pour un rouge à lèvres aux teintes naturelles.
Au niveau vestimentaire, la demoiselle reste simple et fidèle à elle : à trop d’excentricité, elle préfère une allure sobre, confortable et efficace. Hormis des boucles d’oreille, pour aller en cours, elle ne porte d’ailleurs que très peu de bijoux et, quand elle en porte, elle les préfère fins et discrets.
Caractère :
« Sois fière de ce que tu es »… Combien de fois n’avait-elle pas entendu cette phrase ? Combien de fois ne l’avait-elle pas remise en question, tout en cherchant néanmoins à rendre fiers ceux qui, justement, lui rappelaient sans cesse qu’elle se devait de leur faire honneur, à eux et à leur statut ?
Combattant les préjugés, mais entrant néanmoins, sous certains aspects, dans un carcan bien défini, Éléane est un paradoxe vivant. Intelligente et réfléchie, elle a toujours remis en question le monde qui l’entourait, y compris le statut de son sang. Elle a ainsi très vite dépassé ses préjugés pour privilégier, à la qualité de la naissance, les qualités humaines. Mais si elle n’accorde plus d’importance aux idées reçues sur la prétendue pureté de son sang, la jeune femme se veut néanmoins digne et fière. De son éducation, Éléane a, en effet, gardé un côté calculateur et légèrement arrogant, bien que les années lui auront appris à s’ouvrir un peu plus et à sourire peut-être un peu plus souvent. Ainsi, derrière un visage d’apparence souvent insensible, impassible et froid, peu de gens parviennent à deviner la sensibilité de l’ancienne Gryffondor laquelle dissimule, sous son air calme et imperturbable, une grande gentillesse et un grand sens de l’équité.
Ayant constamment dû se battre pour exister aux yeux de ses parents lesquels, même s'ils lui portent beaucoup d'affection, ont toujours mis son frère en avant, elle est devenue une jeune sorcière perfectionniste, qui a toujours à cœur de donner le meilleur d’elle-même. Mais bien que d’apparence confiante et extrêmement sûre d’elle, elle manque, par moments, cruellement de confiance en soi. Ayant conscience de ce défaut, elle tente de venir à bout de celui-ci… mais elle ne peut s’empêcher de vouloir constamment dépasser ses propres limites. Ainsi, son intolérance à l'échec la rend intransigeante vis-à-vis d'elle même et vis-à-vis des autres. Elle a d’ailleurs toujours été une excellente élève, cherchant peut-être ainsi à compenser les défauts qui lui étaient trop souvent reprochés.
Aujourd’hui, Éléane, plus que jamais, cherche à s’améliorer : elle a conscience que, parfois, son côté « femme forte imperturbable qui jamais rien n’atteint » laisse trop peu transparaître ses émotions, mais elle éprouve encore quelques difficultés à s’ouvrir aux autres. Son caractère fort et bien trempé ne l’aide d’ailleurs pas toujours à se faire apprécier de tous,… mais l’hypocrisie, elle n’a jamais très bien su la manier.
Malgré tout cela, Éléane peut s’avérer être une excellente amie. Si elle ne se laisse pas faire et s’il lui manque sans doute un brin de folie, elle attache beaucoup d’importance aux relations qu’elle entretient avec les personnes qui comptent pour elle et fait tout pour préserver et enrichir celles-ci, ne trahissant aucun secret et mettant un point d’honneur à ne jamais être hypocrite ou mauvaise langue.
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Éléane Isobel Greengrass naquit un soir d'hiver dans une contrée perdue du fond de l’Angleterre, dans la maison familiale dont Anabeth Fawley et Magnus Greengrass, ses parents, avaient hérité quelques années auparavant. Venue au monde quelques mois à peine après son frère Elegius, elle devint très proche de ce dernier, dont elle partagea les bêtises et les jeux. C'est ainsi qu'entre rires et disputes, elle découvrit avec lui un monde rempli de magie. Leurs parents, bien qu'aimants, veillèrent à les éduquer dans le respect des codes et traditions en vigueur dans les grandes familles de sangs purs. De cette façon, Elegius et Éléane, bien que testant parfois les limites de l’autorité parentale, suivirent assidument cet apprentissage et se forgèrent ainsi « le caractère des plus grands » et une carapace apte à les protéger de toutes les intempéries.
Mais, un jour, Elegius quitta la maison et s'en alla à la rencontre de la destinée qui l’attendait en tant qu’aîné de la famille : Serpentard. Dans un premier temps, la fillette souffrit de l'absence de son frère. Cherchant à tuer le temps, elle devint plus aventureuse, impertinente peut-être : désireuse de découvrir le monde, elle se plongea dans des lectures qui, jusque-là, lui avaient été interdites, car écrites par des gens « indignes », moldus, cracmols ou sangs-mêlés. Prise d'un soudain esprit aventurier, elle tenta de découvrir par elle-même les merveilles que lui contaient ces histoires. Mais très vite, elle fut remise à sa place : les sangs purs ne s'écartent pas de la norme qui leur est imposée. Elle se muta alors quelques semaines durant dans un profond silence, silence au creux duquel, de nouvelles idées commencèrent confortablement à prendre place. Car il fallait l'avouer : sans les moldus et les sangs-mêlés, jamais les sorciers ne survivraient. Et à bien y réfléchir, les seules différences qu'elle parvenait à trouver entre ces deux catégories de personnes provenaient d'un « pseudo-darwinisme social surfait » (elle avait lu cela dans un livre et, du haut de son petit âge, avait trouvé cela fort bien dit, bien qu’elle n’était pas sûre d’avoir tout compris). Lorsqu'un jour elle évoqua cette idée à ses parents, le regard qu'ils échangèrent lui fit comprendre qu'elle aurait dû s'abstenir d'aborder le sujet. Et, en effet, on crut bon de lui rappeler l'origine de la magie, l'éminent et immortel arbre généalogique dans lequel elle s'inscrivait, la gloire des plus illustres sorciers au sang pur, leur supériorité également. Mais tout ce qu'Éléane retint de ces leçons, c'est qu'un jour, si elle n'était pas apte à trouver elle même le parti idéal, on la marierait à l'un ou l'autre cousin éloigné, afin de préserver l'héritage familial. Mais elle ne l'entendait pas ainsi.
L'été revint en même temps que son frère, mais la douceur des premiers instants de retrouvailles fut très vite remplacée par la désagréable sensation qu'être l'aîné, qu'être un mâle, un héritier, rendait Elegius supérieur aux yeux de ses parents. Cette sensation, elle l'avait déjà connue, mais jamais elle n'en n'avait autant pris conscience. De son côté, Elegius tenta de convaincre sa jeune soeur de l'absurdité de ses idées, alors Éléane n'en parla plus. Tout le monde cru alors à des lubies passagères, découlant probablement du jeune âge de l'enfant. La saison poursuivi ainsi tranquillement son cours, entre rires, jeux et disputes, comme cela avait toujours été.
L’année suivante, le mois de septembre emporta les deux enfants loin de chez eux et, Éléane, anxieuse, fit ses premiers pas à Poudlard. Une partie d'elle espérait sincèrement qu'elle entrerait à Serpentard, comme l'avaient fait, avant elle, toutes les personnes dont les photos font animent aujourd'hui l'arbre généalogique de la famille. Elle espérait montrer à ses parents qu'elle aussi, elle en avait la peine ; elle espérait rencontrer le destin que l'on avait préparé pour elle et, surtout, elle espérait y retrouver Elegius. Mais une autre part d'elle-même espérait que jamais elle ne mettrait les pieds dans cette maison : car n'avait-elle pas entendu dire que les Serpentards n'étaient pas des personnes recommandables ? Et ne voulait-elle pas autre chose que marcher dans les pas de ses ancêtres ?
Le choixpeau choisit pour elle : Gryffondor. L'espace d'un terrible instant, elle se sentit seule au monde. L'assemblée, surprise, avait retenu ses applaudissements durant quelques dixièmes de secondes, elle en était certaine. Elle avait alors tourné la tête vers la table des Serpentards, cherchant son frère. Mais le regard que lui avait alors lancé Elegius, lourd de réprobation, l'avait marquée au fer rouge.
La jeune Gryffondor fit alors ses débuts dans la maison rouge et or, à la fois oppressée et soulagée. Ses parents, scandalisés, avaient trouvé des excuses à leur enfant, inventant des histoires qui devaient convaincre les membres de leur famille des idéaux « purs » de leur petite dernière. Peut-être l'attitude distante et réservée de la demoiselle avait-elle suffit à les rendre crédible, elle ne l’avait jamais bien su.
Entre Éléane et son frère, les relations étaient devenues plus tendues. Les premiers mois, à la suite de nombreuses disputes concernant l'admission d'Éléane à Gryffondor, ils ne se parlèrent plus, se contentant d'échanger des regards à la fois déçus et réprobateurs. La communication ne commença à se rétablir entre eux que lorsque, un jour, Elegius, voyant sa jeune sœur en difficulté face à des sixième année qui se disaient « de pure race » – et ce bien qu’elle leur connaissait des ancêtres moldus – et qui n’admettaient pas qu’unE sang aussi pur puisse être à Gryffondor et ne pas se montrer fier de son héritage, intervint pour défendre celle-ci. Les années passant, leurs relations avaient alors retrouvé des allures fraternelles. Les deux adolescents avaient continué à s'aimer et à se protéger – dans ces moments, leurs conversations prenaient alors souvent des allures sérieuses et fières – mais il leur arrivait encore d'avoir des altercations au sujet de la « tare » de la petite dernière de la famille. Quand ils ne parvenaient pas à s'entendre, ils se contenaient d'échanger de longs regards lourds de sens, que probablement eux seuls pouvaient comprendre. Étant parfois tendres l'un envers l'autre, parfois volontairement méchants et condescendants, se plaisant à entretenir leur jeu, ils ne supportaient pas que quiconque entre dans celui-ci et se permette de faire du mal à l'autre – un instinct protecteur se réveillait alors, et prenait le pas sur tout le reste.
Du reste, l’adolescente, sensible, gentille, intelligente, mais froide et parfois trop distante, condescendante ou hautaine, mena tranquillement sa vie de Gryffondor, chouchoutant son magnifique chartreux Edgard, son compagnon « le plus beau et le plus fidèle », lequel fut probablement le seul auquel elle accepta de prêter une telle attention ; se perdant parfois dans des romans – qu'ils soient ou non écrits par des sorciers ; explorant le château dont les mystères la fascinaient ; et jouant de cet instrument, le violon, dont ses parents n’auraient pas aimé apprendre l'existence. Forte de son éducation, dont elle avait tiré, si pas les idées, du moins les attitudes, la jeune sorcière se montra sûre d'elle, forte et élégante, de sorte que son comportement laissa longtemps croire qu’elle cautionnait les préjugés sur la noblesse du sang. Mais les Gryffondor finirent par comprendre qu’il n’en n’était rien, et elle noua de véritables liens d’amitié avec ceux qui parvinrent à voir au-delà de sa carapace.
Les années passèrent et firent remonter à la surface de vieux problèmes que tous, depuis longtemps, avaient crus enterrés ou, du moins avaient voulu croire définitivement révolus. Mais la soif de pouvoir de certains ne peut rencontrer le désir de paix des autres sans que cela ne crée de nouvelles tensions. Un « monarque ». Ce mot sonnait creux et faux aux oreilles d'Éléane. Que les moldus aient un roi ne la dérangeait pas, puisque son pouvoir était limité, mais elle ne pouvait admettre l'existence d'un sorcier se targuant d'être un souverain absolu. Ses parents se réjouirent de la nouvelle. Elle pensa qu'il aurait été plus adapté de pleurer. Mais les différends la séparait de sa famille depuis si longtemps qu'elle s'abstint de leur soumettre cette remarque.
À Poudlard, la lourdeur nouvelle du climat politique ne manqua pas de s'installer, et l'on vit bientôt les sangs purs être privilégiés à un point qu'Éléane n'aurait jamais cru à nouveau possible. Les « plus purs » d'entre eux rejoignirent le groupe que, déjà, la mémoire collective avait fait appeler « Inquisition ». D'aucuns attendirent d'elle qu'elle se joigne également à eux – un sang aussi noble ne pouvait ne pas se soumettre à cela, mais elle ne céda pas, ce qui lui valut quelques ennuis qu'elle préfère aujourd'hui oublier. Elegius, qui espérait encore pouvoir ramener sa soeur à la raison et surtout, qui espérait la protéger, tenta désespérément de la convaincre de l'absurdité de ses idées et la somma d'en faire partie, ce qui la peina énormément.
Éléane pensa alors rejoindre les rebelles, mais elle ne le fit pas non plus. Consciente de décevoir ses parents, elle ne souhaitait pas agrandir le fossé qui la séparait d'eux, ni même risquer de ne plus être acceptée chez eux. Elle finit ainsi sa scolarité dans ce collège corrompu dont beaucoup avaient admiré la grandeur aidant, quand elle le jugeait nécessaire, ceux qui étaient en trop grande difficulté mais se faisant, du reste, la plus discrète possible.
En septembre, après avoir quitté Poudlard avec plusieurs ASPIC, la jeune femme, qui avait toujours excellé en sortilèges et potions, rejoignit enfin son frère à l’Université magique de Londinium et s'inscrivit en faculté de politique. Être délivrée de la tension nauséabonde qui régnait à Poudlard fut pour elle un réel soulagement, bien qu'une pointe de nostalgie teinta le souvenir des premières années qu'elle y avait passées. Bien sûr, elle avait conscience qu'en dehors des murs du château, le climat s'avérait être autant – si ce n'est plus – tendu qu'à l'intérieur de ceux-ci, mais elle se sentait désormais plus libre. Néanmoins, bien qu'elle avait longtemps pensé se spécialiser en sortilèges, elle s'inscrivit en faculté de politique : un tel choix redorerait quelque peu son image aux yeux de ses parents, elle se devait faire des études dignes de son rang et de l'avenir qu'ils avaient initialement tracé pour elle. Elle se convainquit alors qu'il s'agissait-là du bon choix... Car, après tout, en faisant de la politique, ne pourrait-elle pas, à l'avenir, agir pour une magie plus juste ?
Ce qu’elle ferait de sa vie ? Elle n’en n’avait aucune idée, mais pour l’instant, l’heure était à la découverte… et aux questionnements. Car, en effet, l'étudiante, au fond d'elle-même, commençait à ressentir qu'elle ne pourrait rester indéfiniment dans l'ombre d'idées qui n'étaient pas les siennes. Rejoindrait-elle l'Ordre du Phénix ? N'étant pas encore prête à se défaire du joug de ses parents, elle tentait de se convaincre que non mais, de plus en plus, cette idée faisait son bout de chemin dans le dédale de ses pensées, laissant, dans son sillage, de profondes marques.
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Dernière édition par Éléane I. Greengrass le Mer 18 Mar - 18:01, édité 13 fois |
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