Nom : Carver ; Prénom(s) Valentine Ariana; Âge : 16ans ; Date de naissance: 17 Septembre 2008; Années d'études : 6ème année; Pureté de sang : Sang-Pur; Baguette magique: Bois de Chêne, 28.5 cm, plume d'Hyppogriffe 

D'une nature plutôt douce mais imprévisible, Valentine est une personne que peu de gens ont réellement compris. C'est une jeune fille qui à beaucoup souffert du regard des autres dans son passé, et depuis elle s'est forgé une sorte de carapace que très peu de personnes arrive à briser. Valentine est néanmoins quelqu'un à qui on peut faire confiance, enfin...Disons que pour que tout se passe bien il faut qu'elle vous fasse confiance. Son passé lui a bien appris une chose : Ne jamais faire confiance trop vite.Elle est dotée d'une grande intelligence, et elle ne cache en rien son léger côté manipulateur et sournois. Mais n'allez pas penser que Valentine est une garce de première , oh non loin de là ! Elle n'hésitera pas à rouler dans la farine quelques personnes si cela est nécessaire ; mais ce n'est pas son passe-temps favoris. Valentine ne cherchera jamais à faire du mal ,autant physiquement que moralement, pour aucune raison et contre n'importe qui. Son passé l'a dégoûté de ce genres de choses.  En résumé, c'est une jeune fille dont il faut se méfier si vous lui chercher des noises, et puis si ce n'est pas le cas , pourquoi ne pas devenir amis ? Promis, elle ne va pas vous manger !

Du haut de ses 1m68, Valentine est le genre de fille qui attire le regard de tous. Longue chevelure brune,  teint uniforme sans rougeurs ni imperfections,de beaux yeux chocolat, une bouche fine et rosée, des dents parfaitement blanches, un corps très bien proportionné, grande et élancée, mince sans être maigre et avec une taille de guêpe. Elle possède également un tatouage discret sur son poignet gauche. Bref, Valentine à l'air de la fille parfaite lorsqu'elle décrite ainsi n'est-ce pas ? Et pourtant elle cache un nombre incalculable d'horreur sur son corps. Son torse, ses bras et sa jambe droite sont recouvert de cicatrices qu'elle traîne depuis on enfance. Mais la jeune fille a réussi à surmonter une fois de plus le regard des autres et elle ne se cache plus. Elle a une fois dis à ses amis : "Vous savez, il faut apprendre à vivre avec et puis sans elles je ne serai pas la même personne."

06 Octobre 2006, à Londres
Lydia Carver est emmené à l’hôpital par son mari Dan Carver.

Ma mère était enceinte de mon grand-frère, Jake, à cette époque, et c'est en cette soirée d'Automne qu'il est né. Je connais cette histoire par cœur car ma grand-mère me la racontée au moins une centaine de fois !

Mes parents étaient tranquillement attablés, ils venaient de finir leur repas lorsque ma mère ressenti les premières contractions. Sans plus tarder mon père pris et son manteau et le sien et il l'accompagna jusque dans la voiture. Ils se dirigèrent donc vers l'hôpital. Avec chance, il n'y avait quasiment pas de circulation à cette heure-ci !

Une fois à l'hôpital, les choses se déroulèrent parfaitement. Mon frère était né , ce Jeudi 06 Octobre 2006 à 23h51...


17 Septembre 2008, à Londres
Mme Carver est de nouveau emmené à l'hôpital, par son père cette fois.

Cette année-là, c'est moi qui ai pointé le bout de mon nez. Et hop, c'est reparti pour un tour ! Tout s'était déroulé de la même façon qu'en 2006, à quelques détails près : ce jour-là ma mère n'était pas avec mon père, et puis c'était en pleine après-midi, et elle était assise sur le canapé ... Bon OK rien ne s'était passé de la même manière. Cela dit, il aurait était préférable que tout se déroule bien...

Pour vous résumé le tout, ma mère est morte en couche. Donc au cas où ce ne serait pas clair : je n'ai jamais connu ma mère. Je trouve ça triste. Mais attendez, ne croyez pas que tout s'arrête là... Le pire reste à venir.

Après que mon père est appris la funeste nouvelle, il était complètement anéanti. Mais il faut savoir relever la tête et avancer, ne jamais rester là on l'on est tombé, c'est primordial, c'est un peu comme une règle de survie au final.

Nous avons donc continué notre petite vie tranquillement... chez mes grands-parents. Pour la petite histoire mon père avait sombré dans l'alcool depuis la mort de ma mère. Il rester donc seul chez nous, à regarder les vieilles photos dont le papier avait jauni et la couleur s'était estompée au fil des années. Nous venions le voir uniquement les week-ends, pour prendre de ses nouvelles.

Je n'étais encore qu'une enfant de 7 lorsque mon calvaire débuta...
Un soir d'été, mon père nous avait invités à dîner à la maison et naturellement nous y sommes allés. Croyez-moi, j'aurai préféré que mes grands-parents déclinent sa proposition si j'avais su ce qui se tramait.

Nous dînions tranquillement, tout se passait bien. Arriver à la fin du repas, lorsque mon père débarrassa les assiettes, il me demanda de l'accompagner dans la cuisine car il avait "une surprise pour moi". Quelle idiote j'ai étais de le suivre !
Alors que personne ne se doutait de rien, il m'attrapa et m'emmena dans la cave. Ce que j'ai omis de vous dire c'est que mon père était un Animagus, il avait la faculté de se transformé en un grand chien noir, avec des dents et des griffes tranchantes comme des rasoirs. J'étais terrifié à l'idée de le voir se transformer. Il s'approcha d'un meuble aux nombreux tiroirs. Il ouvrit le second et pris une seringue qui visiblement avait été préparé au préalable. Il prit également un grand mouchoir blanc qui était imbibé de chloroforme. Avant de m'endormir il prononça très précisément ces mots :


Sa voix tremblé, il avait la gorge serré et les larmes aux yeux. Quant à moi, j'étais pétrifiée, terrifiée, complètement désemparée et puis il s'approcha de moi et avant même qu'il m'endorme je m'étais déjà évanouie.

Lorsque je me suis réveillé, le lendemain, mon corps tout entier me brûlait. Je me rappelle avoir soulevé les draps blancs de mon ancienne chambre et avoir découvert avec horreur ce qui m’était arrivé. En effet mon corps était partiellement recouvert de griffures et d'entailles, comme si un chien fou m'avait attaqué. Chacune était plus profonde que l'autre et j'avais horriblement mal.

La porte était ouverte et je pouvais voir depuis mon lit, l'ordure qui me servait de père, complètement soul, allongé sur le lit, ronflant bruyamment. Je pris mon courage à deux mains et me leva du lit sans faire de bruit. Chaque pas me tuait un peu plus et je peinais vraiment à avancer. Au bout du couloir, j'avais enfin atteint le téléphone et mon premier réflexe fut d'appeler mes grands-parents. Par chance ils décrochèrent aussitôt et sans leur expliquer quoi que ce soit je les implorais de venir me chercher.

Une fois rentré à la maison, je leur avais tout expliqué et eux m'avaient raconté le mensonge que mon père avait inventé pour nous piéger.
Quelques semaines plus tard, nous apprenions dans un journal moldu que mon père s'était jeté du London Bridge.

Après cet épisode fort en émotions, dont je garde des cicatrices autant physique que psychologique, tout se déroula à merveilles ! Et ce n'est pas tout car quatre ans plus tard, je reçu enfin ma lettre en provenance de Poudlard ! C'était le début d'une grande aventure pour moi...

Ce n’est que quelques mois plus tard que l’école de magie m’ouvrait ses portes. Je me rappelle que je trépignais d’impatience dans le train qui nous emportait vers ce lieu mythique. J’y ai fait mes premières rencontres, des compagnons de voyages avec qui discuter, rigoler et imaginer la vie au sein de l’école. C’était très agréable de découvrir de nouveaux visages ! Nous discutions de nos parents, frères et sœurs, amis d’enfance…  Et puis un jeune garçon posa la question inévitable.


Je m’étais habituée à répondre à cette question depuis le temps. C’est donc toute décontracté que je leur ai expliqué ce qui m’était arrivé quatre ans auparavant. Et comme tous les autres, leurs visages restaient figés, certains étaient bouche bée, d’autre marmonnaient des choses… Mais ma seule réponse était la même à chaque fois, j’ai ris. J’ai appris à rire de cette expérience même si au fond de moi, je dois l’avouer, j’en fais encore des cauchemars…

Nous étions enfin arrivés ! Aussitôt on nous a demandé de rejoindre la Grande Salle pour que le Choixpeau Magique puisse nous répartir dans nos maisons. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que j’allais passer les sept prochaines années ici, à Poudlard !