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Obscuro Momentum
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Messages : 679 Date d'inscription : 02/08/2012 Age : 29 Localisation : Cachée dans une épaisse forêt vierge.
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 17 ans Double-compte: oui→ Romain Lesage et Pearl Smith Travail/Etudes: Princesse Sorcière en mal de reconnaissance.
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Dim 11 Jan - 8:47
Tout vient à point à qui sait attendre
Fourrant ce qui restait de la baguette dans la poche de ma cape je m'apprêtais à poursuivre mon œuvre lorsque le visage de Gavried apparaissait dans la fumée de l'éboulement. Il était toujours aussi beau. Il ressemblait presque à ce chevalier qui m'avait transporté à dos de cheval dans un paysage Galois. Il paraissait fier et fragile. Les rôles s'étaient inversés avec le temps. Là, je n'avais pas besoin d'être protégé, mais lui et ces personnes qu'il considérait comme sa famille en avaient plus que jamais besoin. J'appréciais ses manières, ses mots. Je faisais signe à Mike de ne pas bouger. Il ne venait pas pour se battre. Je savais entrevoir en lui le besoin d'en finir avec cette soirée. Il venait se rendre, se donner à moi.
« Ce soir, cette scène a gagné en importance... Voilà un véritable défi que de nous retrouver. »
Je sentais kahos hurler de rage pour avoir le plaisir de tuer cet être. J'en avais l'envi, mais sa main sur ma joue m'en détourna. Je ne le tuerais pas. Pas ce soir. J'avais bien d'autre projet pour lui. Je n'en oubliais pas qu'il avait tué mon père, mais je n'en oubliais pas que j'avais à cet instant tout pouvoir sur lui.
« Voilà une invitation pleine de surprise. Le moment est mal choisi, mais puisque je peux t'emmener avec moi pourquoi rester d'avantage dans ces lieux qui me font horreur ? »
Posant délicatement ma main sur l'épaule de Gavried, j'en retirais quelque résidu de poussières.
« Enfin, je tombe sur une personne censée qui veut bien se présenter devant moi... Saches qu'une chambre t'attend depuis le commencement de mon règne. »
Oui, depuis le commencement, j'avais prévu sa captivité. Il serait le prisonnier le plus important de tout ce siècle. Avoir tuer le roi n'avait pas que des désavantages. Pour sûr, il verrait ceux qu'il aime perdre la vie et verrait son monde disparaître, mais il allait rester en vie, et cela, je m'en chargerais moi-même.
« Mike, préparez notre départ. »
Obscuro Momentum
Messages : 489 Date d'inscription : 04/05/2012
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: Double-compte: Travail/Etudes:
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Mer 14 Jan - 10:00
Le calme règne sur la maison de Victoire et Lysander Scamander. Le rez-de-chaussée ayant disparu, des dizaines de systèmes de défense n’ont pas pu être activé par le passage des troupes armées d’Artémis Dragonneau. Cependant, les pièces du troisième étage où se sont réfugiés les membres de l’Ordre conservent un avantage décisif. Une fois la cellule discrète activée, les murs bougent, lentement, se replaçant dans une configuration nouvelle et, parfois, meurtrière. Si vous n’êtes pas accompagné par la maîtresse de maison, il y a une chance sur quatre pour que votre chemin se finisse dans un cul-de-sac, et encore, si les murs ne se referment pas tout simplement sur vous. Victoire connait toutes les combinaisons, toutes les possibilités, et, à moins d’être ralentie par une attaque parfaite, elle atteindra le toit à la fin de ce tour. Peut-être aurez-vous choisi de rester à ses côtés, peut-être avez-vous décidé de faire cavalier seul. Dans tous les cas, bonne chance.
Eleane peut encore être sauvée. Il vous faut agir vite et vous emparez d’une sacoche d’un de vos adversaires. Dedans, vous trouverez une Potion de Glace qui figera le corps de la jeune femme et qui lui permettra de survivre jusqu’à ce que vous l’ameniez à l’hôpital. Un VULNERA SANENTUR parfaitement réussi est aussi une possibilité de soin.
Artémis et Mike sont en compagnie de Gavried, au deuxième étage.
Seuls trois adversaires sont encore aux trousses des membres de l’Ordre, les six autres ayant été maîtrisés ou tués.
Tout le monde a répondu, il n’y a plus d’avantage pour ce tour. Les règles des Dés reviennent à la normale.
Vous avez jusqu’au mercredi 21 janvier, 23h59 heure française, pour poster votre réponse.
Victoire WeaScamander
Messages : 2045 Date d'inscription : 04/05/2012 Age : 29
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 23 ans (02.04.2000) Double-compte: Abigaëlle Calleghan Travail/Etudes: Tireuse d'Elite
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Mer 14 Jan - 16:18
Victoire hésita à se laisser tomber sur le sol, à cacher sa tête entre ses bras et à rester ainsi jusqu’à ce que tout soit fini. Elle regarda les personnes présentes dans la pièce, détaillant chacun d’entre eux. Matthias, avec son beau costume désormais tâché de plâtre et de sang. Eleane, pâle comme la mort, un léger voile de transpiration faisant relire sa peau auparavant si bien maquillée. La vélane fronça les sourcils. La jeune femme avait l’air particulièrement mal en point alors qu’elle ne s’était pris aucun sortilège à sa connaissance. A moins que… La scène se rejoua dans son esprit.
Lorsque les flammes vertes firent leur apparition dans l'âtre de la cheminée, un poids quitta le ventre de la vélane. Elle lança un Protego avant de courir rejoindre ses invités mais, en ne se concentrant pas le moins de monde avant d'entamer sa course, son sort de protection échoua totalement. Sur le chemin, au croisement de deux couloirs, elle remarqua du coin de l'oeil un mouvement brusque et envoya un Opprimendi-Vitalis qu'elle ne prit pas la peine de vérifier avant de continuer sa route jusqu'au toit.
Elle avait bien remarqué un mouvement à ses côtés mais n’avait pas vérifié l’identité de la personne. Et si… Et si Eleane s’était reçu l’Opprimendi-Vitalis ? Et si, en ce moment précis, ses organes s’écrasaient les uns contre les autres dans un mélange sanguinolent ? C’était de sa faute… Entièrement de sa faute… Lentement, ses doigts se mirent à griffer la paume de sa main. Mauvais réflexe qu’elle avait acquis après la naissance de son fils. Parfois, des cratères vifs se creusaient dans sa peau et elle se faisait engueuler par Greg ou Lysander. Aujourd’hui, elle s’arrêta juste à temps pour remarquer qu’Eleane jetait un Protego Totalum qui, à sa grande surprise, fonctionna parfaitement. Matthias, n’écoutant que son courage ou dans un sursaut d’héroïsme totalement idiot, se jeta hors de la protection du dôme et rata son sortilège. Victoire se jeta sur lui, l’attrapa au niveau de la taille et le força à rentrer dans la pièce.
Qu’est-ce que tu fous bordel ? Tu te plains de Gav qui joue au héros et tu fais pareil direct derrière ? Imbécile.
Victoire prit une grande inspiration, calmant la vibration qui montait de son ventre et qui la poussait à réagir plus que la situation ne l’exigeait. Leur adversaire était retenu par une jambe immobilisée pour l’instant mais cela ne durerai pas. Lentement, la blonde se pencha jusqu’au sol, posa un ongle contre une rainure du bois et se releva en suivant la veine du bout de l’ongle, caressant le bois, jouant avec ses aspérités, ses croisements et ses déviances. Soudain, un grondement se fit entendre et, dans un hurlement déchirant, l’homme immobilisé à l’extérieur de la pièce cessa d’exister.
Bien, rapide explication. Les murs vont bouger selon des paternes que je connais par cœur. En ce moment précis, il n’y a que cette pièce qui existe. Puis, un couloir va s’ouvrir sur le mur en face de la porte. Là, il faudra avancer de dix-huit pas, attendre cinq secondes que les couloirs bougent à nouveau. Droite, droite puis milieu du couloir et attente à nouveau. Gauche. Première porte à droite. Attente. Et monter les escaliers qui apparaitront jusqu’au toit. Bien retenu ?
Elle attendit que les deux hochent la tête puis attendit. Fixant Eleane, elle se dit qu’elle devait tenter quelque chose. Peut-être que la jeune femme ne tiendrait pas jusqu’à leur arrivée sur le toit. Après cela, ils devaient encore déplier le toboggan, descendre, ce qui mettrait un coup certain aux organes encore existants, sortir du périmètre de sécurité pour pouvoir transplaner puis se faire admettre à l’hôpital, expliquer ce qui lui arrivait et la faire soigner. Ça serait beaucoup trop long… Elle ne pourrai pas survivre jusque-là… Alors que le nouveau couloir commençait à se dévoiler, elle plaqua sa baguette dans le dos de la brune, murmura l’incantation et pria pour qu’elle fonctionne.
VULNERA SANENTUR:
3x OUI : Les organes d’Eleane cessent s’écraser et commencent à se soigner lentement. La jeune femme sera souffrante mais son état ne se détériorera pas. 2x OUI : Les organes cessent de s’écraser mais l’hémorragie continue de faire des dégâts considérables. 1x OUI : La vitesse d’écrasement décroit un tout petit peu mais Eleane est dans un état de plus en plus dangereux. 0x OUI : Rien ne se passe, la fatigue a pris le dessus.
Avec soulagement, elle vit une lumière apaisante sortir du bout de sa baguette et entourer le buste de la brune. Puis, elle se précipita dans le couloir, comptant ses pas avant de se figer, attendant que les deux autres la rejoignent. A peine étaient-ils arrivés à ses côtés qu’elle regarda avec stupeur le sol s’effondrer, quelques pas seulement devant eux. Trois hommes en sortirent et, un sourire ravi aux lèvres, se préparèrent à les attaquer lorsque les murs se volatilisèrent pour réapparaître ailleurs, les séparant de leurs proies.
Courez ! Ils peuvent nous rejoindre par un autre chemin. J’espère qu’ils n’y arriveront pas…
La fatigue s’abattait sur ses épaules et elle avait de nouveau envie de se laisser tomber au sol. Mais Selim l’attendait, dans l’ancienne maison de Tobias. Peut-être était-il seul, peut-être un des membres de l’Ordre se trouvait sur place et lui avait fait un chocolat chaud. Dans tous les cas, elle devait le rejoindre… Ses pieds la portèrent automatiquement à la prochaine étape. Ceux de l’Anneau ne les avaient pas encore rejoints. Mais cela pouvait arriver à n’importe quel moment.
Adversaires:
0x OUI : Les trois adversaires restant arrivent à les suivre dans les dédalles qui se créent et sont un danger. 1x OUI : Les trois adversaires arrivent à les suivre mais l’un d’eux sera touché durant ce tour. 2x OUI : Les trois adversaires arrivent à les suivre mais deux d’entre eux seront touchés durant ce tour. 3x OUI : Les trois adversaires arrivent à les suivre mais les trois seront touchés durant ce tour.
Dernière édition par Victoire WeaScamander le Mer 14 Jan - 16:25, édité 1 fois
Obscuro Momentum
Messages : 489 Date d'inscription : 04/05/2012
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: Double-compte: Travail/Etudes:
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Mer 14 Jan - 16:18
Le membre 'Victoire WeaScamander' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
Éléane I. Greengrass ♦ Faculté de Politique ♦
Messages : 258 Date d'inscription : 08/12/2013
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 19 Double-compte: Elada L. Enatari Travail/Etudes: étudiante en deuxième année de politique
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Ven 16 Jan - 12:50
Il y avait la poussière. Il y avait la fumée. Et puis il y avait tout ce sang que charriait son intérieur et qui lui emplissait désormais la gorge, donnant à son haleine un goût de métal. Autour d’elle, ses compagnons devenaient des ombres, les voix d’imperceptibles brises et les images d’insignifiantes lueurs, perçues comme à travers une vitre sale. Son larynx frémissait insensiblement mais à rythme régulier, faisant claquer silencieusement ses dents. Que son Protego totalum ait été un réel succès relevait du miracle. Les situations désespérées vous font toujours trouver en vous des ressources que vous n’auriez pas imaginées. Matthias, d’ailleurs, avait décidé d’expérimenter la chose. Se jetant hors du dôme qui les abritait – c’était bien la peine de s’épuiser pour protéger une personne qui n’avait cure du sacrifice – il avait lancé un sort que ses oreilles bourdonnantes ne lui avaient pas permis de distinguer.
En parlant d’idiot…
Qu’est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête ? Prendre des risques inconsidérés ne lui ressemblait pas, elle le connaissait de nature plutôt prudente. Et force était d’avouer que ce geste était particulièrement stupide… Tout comme elle d’ailleurs, qui ne parvenait pas à réagir.
« Qu’est-ce que tu fous bordel ? Tu te plains de Gav qui joue au héros et tu fais pareil direct derrière ? Imbécile. »
Dans tout autre situation, Éléane se serait fait un plaisir d’applaudir ou de relever la pertinence des propos que tenait Victoire, ainsi que la force et la détermination avec laquelle elle avait ramené la brebis égarée au troupeau. Mais rassemblant ce qu’il lui restait d’énergie, elle se contenta seulement de lever les yeux au ciel et de soupirer en haussant les épaules quand ses rétines croisèrent celles du beau brun, marquant ainsi son approbation : Matthias Julius Hobbes, tu es un parfait imbécile.
Un cri déchira l’atmosphère, percutant. Mais ce n’était pas le sien. Nauséeuse, elle porta son regard embrumé vers la porte. Quelqu’un mourrait. Quelqu’un mourrait et Victoire se relevait. Son esprit, comme dépourvu de toutes ses capacités, se faisait de plus en plus lourd, elle n’assimilait pas. En elle, quelque chose s’affairait avec soin puis, s’affaissa lourdement. Elle voulu crier à son tour mais se retint. Elle ne devait pas affoler les autres, elle les ralentirait. Mais vraiment, n’était-ce pas elle qui venait de révoquer ses maux derrière la porte ?
« Bien, rapide explication. Les murs vont bouger selon des paternes que je connais par cœur. En ce moment précis, il n’y a que cette pièce qui existe. Puis, un couloir va s’ouvrir sur le mur en face de la porte. Là, il faudra avancer de dix-huit pas, attendre cinq secondes que les couloirs bougent à nouveau. Droite, droite puis milieu du couloir et attente à nouveau. Gauche. Première porte à droite. Attente. Et monter les escaliers qui apparaitront jusqu’au toit. Bien retenu ? »
Bien retenu ? Gauche, droite… elle ne savait pas de quoi Victoire parlait. Il n’y avait pas de deuxième porte. Il n’y avait que son épaule gauche qui était la cause de quelques douleurs diffuses et de moins en moins supportables. Mais c’était toujours mieux de se concentrer sur cette douleur-là que sur celles qui s’immisçaient tranquillement au plus profond de ses entrailles, détruisant tout sur leur passage. Et puis il y avait l’air qui se raréfiait et qui la forçait à prendre des inspirations de plus en plus amples, anémiant son cœur et ses poumons. Mais pour contenter la jeune maman, elle hocha néanmoins la tête, parce que ce n’était pas l’occasion de discuter. Et parce qu’elle n’allait pas se plaindre non plus.
Et puis, alors que l’écho de sa propre respiration emplissait son cerveau au point de ne plus la laisser percevoir rien d’autre que son incessante lamentation, elle perçut un craquement de l’autre côté de la pièce. Elle tourna alors la tête et vit le mur se parer de rainures et une porte se dessiner petit à petit dans l’épaisseur de celui-ci. Et ce fut peut-être là la seule chose qu’elle comprit : ils devaient avancer. Allaient-ils rejoindre Gavried ? Car vraiment, il ne fallait pas le laisser seul. Dans ses yeux dans lesquels quelques vaisseaux concourraient à qui éclaterait le premier, une lueur s’alluma. La maison ne leur permettrait pas de le retrouver et ces spasmes contre lesquels elle luttait de plus en plus ardemment l’empêcheraient de l’aider. Il ne devait pas rester seul. Peut-être qu’elle pourrait quand même se rendre utile. Quel idiot, non mais vraiment, quel idiot ! répéta-t-elle intérieurement. N’en déplaise à Matthias, ils se valaient l’un l’autre.
Une insupportable pointe au cœur et le contact d’une baguette entre ses omoplates la fit frissonner de plus belle et spontanément, elle se prit à grotesquement craindre les actes de la vélane. Faiblement, ses doigts s’accrochèrent à sa baguette, poisseuse comme au sortir d’un cours de botanique. Après tout, que savait-elle de leur hôte ?
« Vulnera Sanetur »
Une faible buée blanchâtre l’entoura avant de s’infiltrer entre ses côtes et de répandre en elle une douce chaleur. Elle expira, une chair s’écrasa dans le lac noir et luisant qui s’était formé au-dessus de ses intestins, la crampe disparut et ce fut tout. L’approche de la mort la rendait ridicule. Victoire n’était-elle pas un membre l’Ordre elle aussi ? Ne les avait-elle pas gracieusement acceptés à sa table ? Lentement, elle se tourna vers elle et, incapable de parler, les lèvres closes, la gratifia de ses prunelles creuses et la remercia silencieusement de son exploit. Elle tremblait. Elle avait froid, horriblement froid, mais au moins, la gravité ne s’amusait plus avec ses viscères.
Refoulant un hoquet douloureux, elle nia délibérément les iris de Matthias et reporta son attention sur la porte qui venait d’apparaître. Probablement n’avaient-ils pas beaucoup de temps. Victoire d’ailleurs, le leur fit comprendre en les pressant. Instinctivement, sans trop chercher à percevoir la suite logique des événements, elle s’engagea après son ami dans le couloir, Margaret refermant la marche. C’est alors que, dans un autre fracas, elle vit le sol s’écrouler. À nouveau, le bêton emplit l’espace, rudoyant ses poumons, barrant sa respiration. Sainte-Mangouste. La maison de Victoire. S’en était trop des souvenirs et du moment présent. Tout l’oppressait. Pourquoi tout devait-il s’attaquer simultanément à son corps et à son esprit ? Intérieurement, elle se jura que si elle survivait, elle emménagerait dans une maison de bois, en exil quelque part dans la forêt, loin de tous et loin de ce plâtre si agressif ; loin des murs qui disparaissent pour se reformer ou bon leur semble. Était-ce bien trois hommes qu’ils venaient de phagocyter dans leurs squelettes de briques ?
« Courez ! Ils peuvent nous rejoindre par un autre chemin. J’espère qu’ils n’y arriveront pas… »
Courir. Un désespoir physique obstrua son œsophage. Elle prit alors une inspiration rauque qui lui fit ravaler l’épais liquide qui venait de lui emplir la bouche. Elle ferma les yeux pour faire passer la saveur de terre mêlée de chrome qui tapissait sa langue et elle entreprit de suivre. Suivre. Toujours suivre.
Avec précautions, ils continuaient à évoluer en calquant prudemment leurs pas sur ceux de Victoire. Elle ne sut pas combien de temps exactement cela leur prit, mais cela lui parut une éternité. Et plus ils progressaient, plus elle se sentait faiblir ; et à force de déglutir son propre sang, elle avait l’impression de se noyer dans sa propre poitrine. À plusieurs reprises, elle se surprit même à vouloir prendre la main Matthias. Parce que Victoire avait mis fin à l’automne qui avait entamé de faire choir un à un ses organes, mais qu’après l’automne venait l’hiver et que l’averse âpre et sanguinolente qui l’avait remplacé ferait office de neige glacée. Elle n’avait pas peur de mourir, mais elle ne voulait pas mourir seule. Et très honnêtement, elle avait besoin d’un soutien s’ils voulaient continuer à se traîner entre les débris. À moins qu’elle ne reste là. Elle les gênait, elle le savait, ce qui était totalement inutile, puisqu’elle ne survivrait pas. Un instant, elle voulu tout arrêter, s’asseoir là et attendre que le mur se referme sur elle et la digère. Elle ne sut d’ailleurs pas très bien ce qui la poussa à avancer quand même. Sans doute n’avait-elle d’autre courage que celui de suivre bêtement, sans réfléchir. L’instinct grégaire. C’est cela : elle était désormais un animal, une bête d’élevage. Qu’on l’abatte seulement ! et que l’on fasse cesser ses souffrances. Ou bien peut-être était-ce la conviction qu’il leur fallait faire quelque chose – n’importe quoi, ou bien était-ce le découragement qu’elle avait lu dans le regard de Victoire, ou bien encore était-ce la main secourable et compatissante que Margaret avait posée sur son épaule pour l’encourager. Toute cette situation était absurde : une sœur attaquait, déchargeait sa haine, l’autre dans sa fuite restait secourable et essuyait derrière elle les dégâts que laissait sa cadette. L’une regorgeait d’une animosité bestiale et de l’autre émanait une douceur inouïe. Le contraste était saisissant. L’espace d’une seconde, elle repensa à son propre frère. C’était lui, sans doute, qui lui sommait de continuer. Elle ne voulait pas lui donner motif de satisfaction en laissant pourrir sa carcasse sous les pieds de la Dragonneau, jamais.
Perdue dans ses élucubrations malades, elle ne savait toujours pas pourquoi elle avançait. Toujours est-il que quand les trois hommes se présentèrent à nouveau à eux en s’approchant dangereusement d’elle, elle leva sa baguette et, avant-même de saisir la nature de ce qu’elle faisait, tenta de lancer un Lashlabask qu’elle aurait espéré virulent.
Lashlabask:
Oui*oui*oui : la force du désespoir est une arme puissante, en voilà bien la preuve. Le sortilège d’Éléane est une réussite. Une gerbe d’étincelles puissante et lumineuse sort de sa baguette et atteint l’un des adversaires de plein fouet, le faisant reculer violemment et le laissant au sol, incapable de bouger, gravement brûlé sur tout le corps. Éblouis par le sortilège et forcés de se reculer pour l’éviter, les deux autres sont ralentis, ce qui leur laisse le temps d’avancer. Oui*oui*non : à situation désespérée impulsions désespérés. Le sortilège fonctionne plus ou moins bien : l’adversaire est gravement brûlé. Il pourra se relever, mais il ne sera plus bon à grand-chose. Oui*non*non : des gerbes d’étincelles sortent de la baguette de la brune. Elles attaquent le visage de l’adversaire, mais celui-ci reste malheureusement apte à les suivre. Le sortilège fatigue grandement Éléane. Non*non*non : Éléane n’a vraiment plus aucune force, elle s’épuise avant même la fin de l’incantation, qui ne donne pas grand chose. Pour couronner le tout, celle-ci puise dans ses dernières forces au point que l’hémorragie regagne en intensité. Elle ne tardera pas à s’effondrer.
De manière prévisible, son extravagance ne donna aucun résultat satisfaisant : il était évident qu’elle n’était désormais plus qu’un poids inapte pour le petit groupe. Sa seule chance fut que, entendant l’incantation, les trois hommes s’écartèrent, lui laissant la possibilité de reprendre une course de plus en plus pénible. Machinalement, elle monta des marches qui lui parurent immenses. Les gravats écorchaient désormais la peau nue de ses pieds jusqu’à en attaquer la chair et elle commençait à laisser quelques traces pourpres sur les murs. Elle savait qu’elle ne tiendrait plus longtemps, mais elle savait aussi que la nature trop aimable de ses partenaires leur vaudrait de trop s’inquiéter pour elle et elle refusait d’être la source de telles inquiétudes. Fort heureusement, bientôt, l’air frais vint se mêler à ses cheveux défaits, et les lumières de la nuit baignèrent ses iris irisés : ils se trouvaient désormais sur le toit.
Haletante et tremblotante, tandis qu’elle se perdait dans la contemplation de la nuit, elle prit appui sur une paroi, oubliant les hommes qui les poursuivaient. Prise d’une quinte de toux, elle recracha tout le sang qu’elle avait retenu si longtemps et, voulant s’avancer, s’écroula de tout son long dans un bruit mat. Désormais, l’hémoglobine écumait de sa bouche comme la lave d’un volcan : épaisse, granuleuse, par poussées pleines au milieu des retombées charbonneuses, s’engluant dans sa chevelure. Elle voulut se relever mais la froidure de sa peau l’enferma si bien qu’elle ne put que tressaillir et frissonner.
Ainsi couchée sur les tuiles glacées, le froid était si pénétrant, si insupportable, et la douleur l’enveloppait tant qu’elle luttait désormais pour ne pas clore ses paupières. Elle ne distinguait plus rien que les bourdons de l’hôpital qui, petit à petit, installaient leur confortable nid au creux de ses entrailles, les piquant, les ruant, les modelant à leur guise au gré du battement obsédant de leurs petites ailes transparentes. En parasites minuscules, ils la colonisaient, grouillant de vie, pompant la sienne pour la modeler à leur image.
Et comme elle luttait contre la fièvre de son corps et que brasser l’air relevait de la plus difficile des épreuves, elle ne se rendit pas compte que les trois hommes, loin d’avoir perdu leur piste, les avaient rejoints.
Dernière édition par Éléane I. Greengrass le Sam 17 Jan - 16:22, édité 7 fois
Obscuro Momentum
Messages : 489 Date d'inscription : 04/05/2012
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Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Ven 16 Jan - 12:50
Le membre 'Éléane I. Greengrass' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé' :
Gavried N. Foil ♦ Faculté de Politique ♦
Messages : 183 Date d'inscription : 13/01/2013
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Jeu 22 Jan - 14:31
- Voilà une invitation pleine de surprise. Le moment est mal choisi, mais puisque je peux t'emmener avec moi pourquoi rester d'avantage dans ces lieux qui me font horreur ?
J'esquissais un sourire. Non, ma chérie. Tu ne m'as pas compris. Tu ne vas pas m'emmener avec toi. Certainement pas. Je vais t'emmener avec moi. Ce n'est pas la même chose.
-Enfin, je tombe sur une personne censée qui veut bien se présenter devant moi... Sache qu'une chambre t'attend depuis le commencement de mon règne.
- Non.
Je récupérais la main qu'elle avait posée sur mon épaule, la serrant, doucement mais fermement, entre les miennes.
- Ce n'est pas vraiment ainsi que je vois les choses.
Je me tournais alors vers Mike, qui, sur ordre de ma chère Princesse, s'approchait maintenant de moi, une lueur dangereuse dans le regard. Il n'était qu'un larbin sans intérêt. Aussi, c'est froidement, sans le moindre sentiment, que je levais ma baguette vers lui. Ma voix était calme, posée, tranquille, lorsque mes lèvres articulèrent ce mot.
- Sectumsempra.
Sectumsempra:
OUI OUI OUI : Mike se couvre de ravissantes entailles sanguinolentes et se vide tranquillement de son sang. OUI OUI NON : La peau de Mike est joliment entaillée, ça va brûler pas mal, des gouttes de sang vont probablement salir le sol, mais ce n'est pas si pire que ça en a l'air. OUI NON NON : La peau de Mike est joliment entaillée, ça va piquer un peu, mais rien de bien méchant. NON NON NON : Mike se couvre de ravissantes rayures rouges. Et c'est tout. Ça fait pas mal, c'est juste carrément inesthétique.
Je me fichais complètement de ce qui allait arriver à cet homme. Ce qui m'intéressait, c'était de montrer à Artémis qu'elle n'était pas la seule à mener le jeu, qu'elle n'était pas, surtout, la seule à être prête à jouer.
Passant mon bras gauche autour de la taille de ma tendre Princesse, je la rapprochais plus près de moi encore. Et je lançais un autre sort. Bien moins drôle, celui-là.
- Protego.
Protego:
OUI OUI OUI : Parfait. OUI OUI NON : Pas mal non plus. OUI NON NON : Bof. Ca va pas tenir longtemps, ton truc. NON NON NON : Pff. Ridicule.
Ce que je cherchais ? Etre avec Artémis, évidemment. Seul avec elle, surtout. Parce qu'il n'y avait qu'elle qui comptait, elle qu'il me fallait combattre. Elle seule, et personne d'autre. Parce qu'elle était celle que j'aimais. Alors personne n'avait à se mêler de ce qui se passait entre nous. Personne.
- Alors, ce chocolat chaud ? Veux-tu que je nous le fasse apporter maintenant ?
Dernière édition par Gavried N. Foil le Jeu 22 Jan - 14:33, édité 1 fois
Obscuro Momentum
Messages : 489 Date d'inscription : 04/05/2012
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: Double-compte: Travail/Etudes:
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Jeu 22 Jan - 14:31
Le membre 'Gavried N. Foil' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé' :
--------------------------------
#2 'Dé' :
Artémis D.Dragonneau
Messages : 679 Date d'inscription : 02/08/2012 Age : 29 Localisation : Cachée dans une épaisse forêt vierge.
Carte Chocogrenouille Âge du personnage: 17 ans Double-compte: oui→ Romain Lesage et Pearl Smith Travail/Etudes: Princesse Sorcière en mal de reconnaissance.
Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Lun 26 Jan - 10:10
Tout vient à point à qui sait attendre
Artémis, tu devrais être une boule de colère. Tu devrais ne plus pouvoir te contrôler. Ton âme de dragon s'étend dans tout ton corps et tu ne vois rien. Tu fais face et deviens presque sensible à ce qui t'entoure. Ce n'est qu'un avant. Tu fais face et deviens presque sensible à ce qui t'entoure. Ta colère est si forte qu'elle t'ait étrangère. Comment peut-on détester à ce point ? Comment, toi, qui étais une jeune sorcière pleine de vitalité peux-tu te laisser ainsi métamorphoser. C'est à peine si tu remarque que l'empreinte du dragon est venu se loger sur ta nuque. Tu regardes Gavried. Tu regardes le monstre qui sommeille en lui. Au fond, vous vous ressemblez. Vous êtes des êtres fais pour tuer. Tu ne le nis pas. C'est à peine si tu remarques que l'empreinte du dragon est venue se loger sur ta nuque. Tu ressens le courant d'air qui envoie Mike à quelques mètres derrière toi. Le vent s'est engouffré dans tes cheveux et t'as donné le sourire. Tu as un regard pour ce sorcier que tu aimes. Car oui, tu l'aimes. Tu n'as pas fait tout ce chemin avec lui sans avoir de sentiment. Il est inconscient, mais l'amour n'est pas ton principal but. Tu viendras le chercher plus tard. Il ne sera pas mort. Ce simple sortilège ne peut rien contre un monstre tel que lui. Tu regardes alors Gavried. Tu glisses ta main gelée sur sa joue et appuyant tes doigts sur sa nuque, tu amènes l'une de ses oreilles contre tes lèvres.
« Ne joue pas trop Gavried. Te tuer est si facile. »
Tu retires alors ta main dont tu ne connais plus la force. Tu laisses ton corps se métamorphoser progressivement. Tes os craquent, ta peau se durcit et te donne un frisson. Tu adores ce moment d'osmose entre toi et ta créature. Là, tu revis.
« Un chocolat des pleines enneigées de la montagne aux ogres, relevé à la cannelle. Maintenant. »
Sur ces mots, tu laisses ta magie faire apparaître de quoi s'asseoir. Deux trônes apparaissent alors tendis que sur ta tête une couronne d'or blanc se matérialise. T'asseyant comme il se doit, tu faisais disparaître ta cape, laissant ta longue robe rouge dévoiler enfin tes formes.
« Oh... J'oubliais. Joyeux noël Gavried. »
* * * *
Bien loin de ce faste repos, tu ne connaissais rien de la situation de ton prince Suédois. Tout était dans la précipitation et tu n'aurais su où donner de la tête. Ta légendaire impatience aurait vite fait de tout faire exploser et c'est ce que ton prince voulu faire. Cela ne fit rien ou juste une marque de brûlée.
Il y avait aussi ces deux autres personnages, qui gagneraient peut être en galon suite à ces événements qui bien qu'amochés combinaient leur effort et lancèrent ensemble un brasier. Un brasier qui eu l'air d'un nuage de cendre.
Dernière édition par Artémis D.Dragonneau le Lun 26 Jan - 10:13, édité 1 fois
Obscuro Momentum
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Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Lun 26 Jan - 10:10
Le membre 'Artémis D.Dragonneau' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'Dé' :
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#2 'Dé' :
Obscuro Momentum
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Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1 Sam 14 Mar - 18:28
Post de clôture
La désorientation que les pièces pivotantes créaient exprimait bien les angoisses intérieures de chaque individu qui se trouvait dans la maison de Weasley-Scamander. Le nombre d'individus pourchassés et pourchassants s'entremêlaient. Les sbires d'Artémis ne savaient plus où se trouvait leur princesse; celle-ci avait capturé Gavried qui, presque volontairement, s'était laissé tomber dans son filet.
Quelques étages fragiles plus haut, Victoire tentait de sauver les invités qui, sans le savoir, avaient été convoqués à un repas funeste. Matthias, se mordant la lèvre de ne pas avoir pu jouer au héros comme il faut, essaye de se racheter. En voyant les trois hommes les rejoindre finalement, il cria à Victoire d'emporter Éléane et Margaret en sécurité. Il tenterait, pour l'amour de la communauté, de retrouver Gavried. Sans questionner ses actions empreintes de stupidité, Victoire transplana sur le champ, une main dans celle de Maggy, l'autre saisissant fortement le poignet d'Éléane.
Arrivées dans la maison de Tobias, elles furent accueillies par Selim et un membre de l'Ordre qui se précipitèrent à leur rencontre. Victoire, quoique heureuse de revoir son enfant, ne reçu pas ses caresses et indiqua à son collègue de prendre soin d'Éléane. Avant de repartir, elle énonça un « Putain de Hobbes. Putain de Foil. » sous sa voix.
Après la disparition des trois femmes, Matthias réussit à abattre un des trois hommes et à se faufiler dans le couloir, s'engageant dans une recherche furtive de Gavried. Cette quête était en vain, car celui-ci avait déjà disparu aux bras d'Artémis.
Lorsque Victoire retrouva le jeune étudiant, il était tombé aux prises de ses poursuivants et gisait, meurtri, aux côtés d'un Mike fou de rage. La jeune mère essaya tant bien d'abattre ses ennemis, elle fut elle aussi victime des tortionnaires.
Pendant ce temps, Margaret avait réussit à arrêter l’hémorragie qui affaiblissait Éléane et veillait auprès d'elle, secondée par un Selim interrogateur.
« Où est maman? »
« Elle revient bientôt, Selim. »
Maman était dans un bain de sang, dans un coin de la salle de jeu, maladroitement empilée sur un Matthias méconnaissable.
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Sujet: Re: EVENT N°5 : Multi sunt vocati, pauci vero electi || Groupe 1
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