Lysander Lovegood Scamander Inventé

© Vesper

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Le personnage Nom : Lovegood-Scamander ; Prénom Lysander ; Âge : 21 ; Date de naissance: 11 août 2001; Métier : PDG de l'actuel plus gros commerce de vente et échange dragonnesque. ; Ancienne maison : Serpentard ; Pureté de sang Pur ; Baguette magique: 30, 5 centimètres, ventricule de dragon, sèche et nerveuse, adéquate à l'attaque et à la défense. ; Physique : « Assieds-toi. » « Tu te fous de moi ? » Le sourire de Lorcan ne laissa aucun équivoque quand à la réponse attendue. Je lâchais un profond soupir, épuisé d'avance à la tâche qui m'attendait, dans cette pièce aux appartenances de mon jumeau. Il me désignait un siège, ignorant délibérément le divan qui, prônant dans un des côtés de la pièce, semblait pourtant plus approprié. Mais je reconnaissais dans son choix le fait qu'il me connaisse par cœur, et ce jusqu'au bout des ongles. Il m'aurait proposé de m'allonger, que je serais sorti immédiatement de cette pièce, en l'envoyant bouler. Mais Lorcan avait la délicatesse d'être quelqu'un de subtil, avec moi, et je lui devais bien cela. Danseuse de nos rêves enchaînés, Lorcan se mit à voltiger dans la pièce d'un pas aérien, effleurant le sol à peine une demie seconde, le temps de se propulser ailleurs. Dans ses mains, nos deux baguettes. La mienne, la sienne, toutes les deux enfermés entre ses doigts. Il activa à distance un air de musique, musique, qui par hasard, fut une de mes préférés. Je lui décochais un regard glacial, qu'il releva de ses yeux verts et pétillants. « Problème ? » Je ne répondis pas, venant m'installer devant le siège qu'il m'avait offert, celui-la même en face d'un autre. Ce serait donc un face à face sans la distance du bureau, préconisant un minimum de sécurité au psychiatre ? Je me penchais vers l'avant, mes coudes repliés sur mes hanches, mes doigts repliés entre eux à la hauteur de mon visage. Lorcan déposa les baguettes sur un meuble, loin des deux fauteuils, puis vint me rejoindre de ce pas feutré. Il s'assit face à moi, son dos calé dans le dossier, ses doigts tapotant sur les accoudoirs du fauteuil dans un « taptaptap » régulier ; ses doigts tendus à la manière de pattes d'araignées. Aussitôt, un sourire arrogant courut sur mes lèvres, et me redressant, je vins plaquer mon dos contre le dossier, et mes doigts sur l'accoudoirs, tandis qu'immédiatement, il adoptait ma posture précédente. En dépit de nos sourires, nos regards accrochés l'un à l'autre n'avaient rien d'heureux ou de joyeux. Simplement un échange, intime, entre nous. Il attendit patiemment, puis débuta d'une voix douce. « Qui es-tu ? Comment t'appelles-tu ? D'où viens-tu ? » Je retins un soupir amusé. Quoique cela n'avait rien de drôle, et était aussi sérieux que les yeux de Lorcan s'étaient fait glacés. Je plongeais dans l'univers de son regard, laissant échapper les mots, laissant revenir les souvenirs. « Je m'appelle Lysander Scamander. Fils de Luna Lovegood et Rolf Scamander. Je suis l'aîné de nous trois, et je suis né le onze août 2001, il y a vingt et un an, en campagne anglaise. » Sur cela, nous nous accordions facilement, n'est-ce pas Lorcan ? Il pencha la tête sur le côté, dans un drôle de sourire. « A quoi ressemble tu, dans le vie de tous les jours ? » « A toi, mais tu le sais, n'est-ce pas ? Donc, tu devrais plutôt dire : en quoi te différencies-tu physiquement de moi ? Soit. Je dois mesure un mètre soixante quinze, c'est cela ? Je suis un peu plus grand que toi, il me semble. Contrairement à toi, j'aime porter des vêtements raides et chics, des vêtements qui vont donner aux autres cette impression d'être snob, ou plus riche que la moyenne. Contrairement à toi, aussi, j'aime me coiffer. Avec soin. Et le plus souvent, je porte les cheveux courts, et ramenés en arrière. Nous nous différencions aussi sur le fait que je porte souvent des chapeaux ou des lunettes, ce qui t’horripile, hein, Lorcan ? Je crois que de nous deux, je fais plus vieux que toi, la majorité du temps. … Il y a aussi ce phénomène étrange qui assombrit ou éclaircit brusquement nos cheveux. Pour beaucoup de gens qui voient leurs cheveux devenir plus clairs en été, je peux me confronter à une blondeur totale en hiver, alors que tu seras brun. Il n'y a pas d'explication particulières à cela, et ça me convient parfaitement. J'ai les yeux verts, et je ne portes pas de tatouage sur... » « Merci. » Un sourire courut sur mes lèvres, frémissant. Caractère : « Je peux allumer une cigarette ? » « Nope. » Lorcan avait murmuré, mais je reconnaissais dans sa voix une intonation de fermeté, et il 'était inutile d'insister. Aussi lâchais-je seulement un soupir, pour la forme, puis baladais mon regard dans la pièce. « Caractère ? » Roulant les yeux, je laissais une expression peinée teindre les traits de mon visage, quoique répondant pourtant, mais d'une voix que je cherche à assurer. « On m'a dit sauvage... Je. Je ne suis pas un malade. Je suis plus sain d'esprit que d'autres, -regard entendu-, et j'ai l'avantage d'être intelligent, ce qui m'a forgé cette carapace d'arrogance, comme disaient certains. J'ai toujours été un petit con pernicieux, hautain et méchant, jusqu'à la fin de l'adolescence. Je ne sais pas si j'ai vraiment changé. L'intelligence compte pour moi, et je n'aime pas m'entourer de gens qui, à mes yeux, ne valent pas ma compagnie. J'aime les gens qui sont forts, qui sont doués, qui sont persévérants, et qui ont... quelque chose de juste. Je crois que comme ça, je peux m'identifier à moi même. Je sais ce que je suis, et en même temps, je ne le sais pas réellement. Le fait que tu sois mon jumeau complique les choses, car je déteste parfois que nous existions tous les deux. Je t'adore. Mais j'ai des envies de meurtres à ton égard, parfois, et tu le sais. Parce que tu as le même visage que moi, et que j'ai peur, je crois, de n'être qu'un duplicata. » Lorcan ne dit rien, pendant un instant. Pendant un instant, je me mis même à espérer qu'il se jette sur moi, et me frappe, ou m'engueule, dans ces disputes nous étant éternelles. Mais il se contenta de venir frotter ses lèvres avec son pouce. « Pourtant, tu as grandi, et tu es devenu quelqu'un d'important. » « C'est vrai. J'ai continué à vivre pour ma passion des dragons. J'ai repris l'élevage de Papa, et j'ai fait en sorte que de simple enclos à médicozoologue, cela devienne une réelle réserve de Dragon. J'ai du agrandir le terrain, mais je compte aujourd'hui, à ma propriété, cent mille quinze dragons. Ils m'appartiennent, je les élèves, je les vends, je les échange. Je des liaisons avec l'étranger, que ce soit en France ou en Roumanie, j'ai developpé le plus gros trafic légal de dragon qui soit. Cela m'a prit trois ans. » « Trois ans. Tu es doué, alors. » « On peut résumer cela en disant que j'ai beaucoup d'ennemis, maintenant. » Lorcan laisse un sourire lui échapper, et ce sourire vint contaminer mes lèvres. « Au moins, tu es passionné, et pugnace. » « Exactement. »

L'Histoire Minimum 30 lignes

« Je te sers du thé ? »
« Non merci. »

Lorcan revient s'asseoir sur le fauteuil qu'il vient de quitter quelques instants plus tôt, tandis que j'observe Elizabeth, qui rampant dans l'ombre, me foudroie d'un regard tueur. Je pince mes lèvres, dans un sifflement destiné à le faire approcher. Il bondit en arrière et disparaît quelque part. Lorcan relève la tête et cherche du regard son chat, avant de poser un œil curieux sur moi, que je ne relève pas. Laisse tomber.

« Bien. Reste... ton histoire. D'hier, à aujourd'hui. »
« C'est chiant. »
« C'est nécessaire, Lys. »

Je tapotais sur le rebord du fauteuil.

« Mon histoire... Je suis ce garçon qui a toujours été avec toi. Je ne sais pas qui était dans l'ombre de l'autre, à Poudlard, mais le fait que nous soyions dans deux maisons rivales a contribué à notre besoin d'être en constant conflit, n'est-ce pas ? Nous avons grandi soudés, et pourtant, il y a toujours cette sensation que nous sommes déchirés entre nous deux. Qu'il y a quelque chose qui ne passe pas. Ce manque est important, dans me vie. Il est important, parce qu'il me permet d'être aussi normal qu'un individu ne connaissant pas la géméllité, et en même temps... ça m'use, en tant que jumeau. J'envie certains duo monozygote, qui ont l'air d'avoir une vie plus simple que la notre, Lorcan. Je ne nous en veux pas, parce que ce n'est ni ta faute, ni la mienne, mais... parfois, c'est dur. Enfin. »

Un silence, bref, durant lequel Lorcan fit l'effort de ne pas trahir ses sentiments, jouant manifestement avec le cuir du fauteuil, faisant crisser son ongle contre. Je continuais, me râclant la gorge.

« Lorsque j'ai découvert ce qu'avait fait Xénophilius, ce qu'il t'avait … apposé..., je suis allé rapporter à notre père ce qui se tramait entre lui et toi. Tu as été immédiatement pris en charge, et cela a cassé notre famille. Je m'en suis voulu, et à partir de là, je suis devenu plus nerveux que jamais. C'est aussi à partir de là que j'ai rencontré Victoire. On a commencé à sortir ensemble, tranquillement, gentiment, même, avec une relation plutôt ambiguë. Nous avions le droit, chacun de notre côté, de nous amuser. Je pouvais coucher avec les filles que je voulais, et c'était pareille pour elle, car nous étions tous les deux des prédateurs. Mais lorsqu'on a finalement accepté de n'être plus que l'un pour l'autre, nous avons été un couple phare du collège de Poudlard. Du moins, jusqu'à ce que la tension soit à son comble entre toi et moi. Victoire a un jour commis l'erreur d'essayer, en vue de son don de légilimencie, de pénétrer dans notre esprit. Cela a été... comme un viol, pour moi, et je n'ai pas supporté cette intrusion. J'ai jeté le sortilège sectumsempra sur Victoire, l'éventrant totalement. À partir de ce moment là, je me suis mis à craindre que la folie des Lovegood soit en train de déteindre sur moi. Je voulais être seulement Scamander, et je ne voulais pas voir mon esprit être rongé par un mal que je connaissais à chaque fois que je plongeais mon regard dans le tien. Je me suis mis à te détester comme jamais, car non seulement tu ne me soutenais plus, mais en plus, tu m'avais déjà trahi plusieurs fois, abusant de mes faiblesses pour être certain de qui, de nous deux, était le plus fort.
À partir de ce moment, j'ai évité les contacts avec les filles. J'ai évité les contacts avec Luna et Lorelei. Je me suis concentré sur ce que pouvait m'apprendre la vie, sur ce que m'offraient les Dragons. J'ai eu un premier contact, puis un contrat, un autre, et un jour, je me suis retrouvé PDG d'une boite avec des employés plus vieux que moi. J'ai grandi. J'ai commencé à être ce que je suis. »

Lorcan sourit.

« Maintenant, il me reste encore plusieurs choses à découvrir. À être. À faire. »

A combattre...

Derrière l'écran

Pseudo : Thanel ; Age : ... ; Impressions du forum : Un air de déjà-vu ; Activité 8/7 ; Célébrité sur l'avatar: Jackson Rathbone Comment avez-vous connu le forum?: Une intuition. Code Validé par la petite amie maudite

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